Toamasina – Un enfant tabassé à mort
Un petit garçon âgé seulement de 10 ans a été découvert mort hier dans le fokontany d’Analakininina hôpital be à Toamasina. Celui-ci a s’est retrouvé dans la maison d’un particulier du quartier à 1 heure du matin et a été brutalement tabassé par les ossupants de la maison qui pensaient avoir affaire à un cambrioleur. D’après les informations reçues, la jeune victime était de passage dans la ville. il venait de la brousse et devait retrouver sa famille mais s’est perdu en cours de route, d’où sa présence dans la cour de cette maison. Aucune attaque directe ni vol n’ont toutefois été déclarés, mais les propriétaires des lieux ont préféré régler directement la situation au lieu d’avertir le chef du fokontany. Hier matin, le corps de l’enfant était encore étalé sur le sol. Les habitants du quartier ne faisaient que passer sans y accorder la moindre importance. Par ailleurs, la famille de la victime a porté plainte contre ceux qui ont effectué cette vindicte populaire.
Seul espoir de justice
Les membres de la famille maintiennent que le petit n’avait rien d’un voleur, que celui-ci est arrivé très tard de la brousse mais s’était perdu du fait qu’il ne connaissait pas la ville. L’unique preuve de la tentative de vol que pouvait affirmer les propriétaires était notamment sa présence dans la cour de leur maison à 1 heure du matin. D’après eux, qui d’autre pourrait se trouver dans la cour d’un particulier à une heure pareille si ce n’est un cambrioleur ? L’insécurité fait rage actuellement. Au cœur de cela la population de toutes les régions n’accorde plus sa confiance aux forces de l’ordre qui, parfois, ne peuvent rien faire face à l’agressivité des bandits. Le seul espoir de justice qu’elle a pu trouver c’est la vindicte populaire. En effet, la majorité des victimes de vol ou d’attaque des bandits s’étaient plus d’une fois plaint du fait que les voleurs se font souvent libérés sans procès comme si de rien n’était, même en flagrant délit. Certains finissent leur peine, et reprennent leurs méfaits le lendemain même de leur libération. D’où la raison de l’acte des propriétaires de cette maison à Analakininina qui n’ont pas jugé nécessaire de prévenir les chefs fokontany ou les forces de l’ordre lorsqu’ils avaient découvert le petit garçon dans leur cour. L’affaire est actuellement entre les mains des autorités de la ville de Toamasina qui mènent une enquête approfondie sur cette affaire. Dans tous les cas, la famille de la victime ne compte pas se laisser faire.
Athanase