Analakely – 4 bœufs sèment la panique en ville
Hier dans l’après-midi, quatre bœufs fuguent de l’abattoir à Ankadindratombo où ils se trouvaient. Ceux-ci sont arrivés jusqu’à Analakely, ce qui a causé la panique générale chez les personnes présentes dans les rues. En effet, les bœufs ne sont pas réputés pour être doux comme des agneaux. Et particulièrement lorsqu’ils retrouvent leur liberté après avoir été longtemps attachés. Ces quatre fugueurs étaient donc asociaux hier au milieu de tous ces gens qui criaient et couraient eux aussi afin de mettre autant de distance possible entre eux et les bovidés. D’après les informations reçues, l’un d’entre eux avait violemment heurté une femme qui se trouvait sur son chemin à Soarano. Certaines personnes sont parfois surprises d’une situation pareille, et ne réagissent pas assez vite. D’autant plus que les bœufs courent à toute vitesse.
Un cas similaire en 2007
Dans le cas de cette femme, celle-ci était tombée sur le chariot d’un vendeur ambulant de jus de fruits naturels après le choc. Fort heureusement, les cornes ne l’avaient pas touchée. Elle était uniquement blessée au niveau de la tête en raison des nombreuses bouteilles de jus qui avaient éclaté. Un taxi garé non loin de là avait également été touché de cette catastrophe ; le pare-brise de la voiture a été brisé. Ces bœufs avaient parcouru un long chemin et les responsables de l’abattoir avaient également couru derrière eux pour les arrêter. Toutefois, aucun élément de la police de Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) n’est venu prêter main forte à ces responsables ni aucun autre agent des forces de l’ordre d’ailleurs. La présence de bœufs sauvages dans un quartier où se côtoient de nombreux citoyens ne semble pas assez dangereuse pour y accorder de l’importance. Poursuivre les marchands ambulants d’Analakely par contre est une tâche qu’il ne faut pas négliger. Néanmoins, les responsables de l’abattoir ont finalement réussi à les neutraliser à Andrainarivo, Ambohijato et un peu plus tard à Antsahabe. Les bœufs peuvent également ressentir la peur ; ils savent à quel moment ils vont être exécutés, et toute mesure doit être prise à ce moment précis pour ne pas les laisser filer. La panique leur procure généralement plus de force. En effet, un cas similaire s’était déjà produit en 2007. Ce n’est pas la première fois que des bœufs se sauvent et prennent la direction du centre ville.
Athanase