Consigne de sécurité
Les français, qui sont déjà à Madagascar ou qui projettent de séjourner dans la Grande île, sont invités par les autorités françaises à inscrire leur voyage sur le service « Ariane » du ministère des Affaires étrangères et du développement international. Le but est de bénéficier des conseils aux voyageurs et résidents et de recevoir des consignes de sécurité et cela ne peut vouloir dire que préventions dans un premier temps mais pour une intervention rapide des forces au cas où les ressortissants se trouvent devant une quelconque menace. En tout cas, il est clair que les autorités françaises ont une confiance limitée à l’administration publique malgache qualifiée par les internautes de l’Hexagone de … « totalement corrompus » !
En un mot, le service « Ariane » permet de se signaler gratuitement et facilement auprès du ministère des Affaires étrangères et du développement international lorsqu’on effectue un voyage ou une mission ponctuelle, et bien évidemment où que l’on soit sur la planète. Une fois les données saisies, le voyageur reçoit des recommandations de sécurité par sms ou courriel et est contacté en cas de crise. Pour en revenir au double meurtre de Sainte-Marie, la petite île est réputée pour sa nature cinq étoiles, bien sûr, mais aussi pour sa quiétude et par conséquent, beaucoup ont été surpris par ce drame. De plus, il y a une forte concentration de français à Sainte-Marie que les forces de l’ordre malgache auraient dû prendre les mesures adéquates. Après ce double meurtre mais aussi après l’assassinat d’un autre jeune français de 19 ans à Besarety, les autorités françaises se voient obligées d’intervenir et non seulement en secouant les dirigeants malgaches comme c’était le cas avec l’intervention de Jean-Jacques Ayrault auprès d’Attalah Béatrice. Il ne faut donc pas s’étonner, à partir de maintenant, si les ressortissants français à Madagascar connaissent mieux que les malgaches les endroits à fréquenter, les rues à passer, et même les magasins où il faut faire ses courses. D’un autre côté, la notoriété de la Grande île va baisser d’un cran aux yeux du monde entier.
J.L.R