Règlement de comptes ou pur acte de psychopathe ? La population est en émoi dans le District de Bezaha après deux tentatives de meurtre – dont l’une a réussi – qui s’y sont produites en l’espace de cinq jours. Les deux victimes ont toutes deux été agressées à l’arme à feu, l’une dans la soirée de dimanche dernier et la seconde cinq jours auparavant, dans la nuit de mardi.

Le plus troublant dans cette affaire est le fait que les deux actes sont similaires dans leur exécution, en effet les deux personnes ont chacune reçu une balle, mortelle pour l’une d’elles. Celui qui a été agressé dans la soirée de dimanche dernier vers 17h a eu plus de chances, il s’agit d’un jeune homme de 21 ans qui revenait d’une promenade. Selon les informations recueillies, le jeune homme était sur le chemin de sa maison quand on lui a tiré dessus. Ceux qui ont fait le coup n’ont pas été identifiés, d’ailleurs le jeune homme s’est écroulé à terre après avoir reçu la balle en plein ventre. Blessé, il n’arrivait plus à se relever. Heureusement que celui-ci a été sauvé à temps sinon, il aurait pu y laisser sa peau. Effectivement, bien que le jeune homme ait été grièvement blessé, il n’a pas succombé. Les habitants se sont précipités pour lui venir en aide, juste après qu’ils aient entendu le coup de feu. Le blessé a été emmené rapidement à l’hôpital, il a pu recevoir à temps les soins dont il avait besoin. Par contre l’autre victime n’a pas eu les mêmes chances que le jeune homme. Cette fois, il s’agit d’un père de famille. Il a été froidement assassiné sous les yeux de sa fille. Cela s’est produit dans la soirée de mardi dernier, vers 19h. Le père de famille a été criblé de balles dans sa propre maison. Ceux qui ont commis le meurtre n’ont pas aussi été identifiés. On sait seulement que cette nuit-là des individus inconnus ont fait intrusion dans la maison de la victime, lui ont tiré dessus, puis sont repartis comme ils étaient venus. Le père de famille était seul avec sa fille au moment des faits. L’homme a succombé sur le coup. Deux morts en l’espace de cinq jours, sans qu’aucun cambriolage n’ait eu lieu. C’est justement ce qui terrorise les habitants de Bezaha où l’insécurité tend à prendre de l’ampleur sous différentes formes.

Njara Fih