Producteurs de films – Menace de descente dans les rues
Les acteurs malagasy prévoient de faire une descente dans la rue si leurs droits ne sont pas enfin respecter. En effet, malgré les dispositions prises par l’Office malgache des droits d’auteur (Omda) et les arrestations qui se sont succédé, une hausse du piratage des œuvres cinématographiques est enregistrée. Pour protéger leurs productions, une manifestation s’avère être la solution puisque dans ce cas, leurs demandes et leurs mécontentements seront sûrement enfin entendus. Selon le directeur général de la société Scoop digital, ils prendront les choses en main et ce sera l’occasion pour le grand public et les fans de voir le célèbre Rajao en chair et en os et de le voir faire comme à son habitude le show. Une manifestation qui mélangera sans doute requête, plaisanterie et bonne humeur. Une nouvelle stratégie est adoptée chaque semaine afin d’enrayer ce phénomène qui ne cesse de s’accroître avec les nouvelles technologies qui évoluent de jour en jour. Le lancement de l’hologramme en 2011 par l’Omda n’a pas eu l’effet escompté et même avec ce type de protection, les malfaiteurs arrivent toujours à pirater les œuvres.. Pour ces chevaliers de la lutte anti-piratage, l’Etat doit renforcer les structures comme les organes qui protègent les créations et les productions.
Business florissant
Une lutte de longue haleine qui concerne certains mais qui constitue toutefois un business florissant pour d’autres. En effet, moins chers, les Cd et Dvd pirates sont mises en vente sur le marché noir et ont même plus de succès que les originaux. D’ailleurs, seul 1% des ventes sont des originaux, les 99% restants sont des pirates. D’après ces chiffres, on peut déduire que la piraterie rapporte plus que la production. Ce qui devient un grand handicap pour le secteur d’activité. A Madagascar, une brigade de lutte anti-piratage a été mise en place afin de traquer ces … « mafieux », des structures qui profitent des productions de « filma gasy » et de toute la promotion faite autour, pour vendre à moindre prix leurs Vcd et Dvd. Cependant, les artistes sont les premières victimes du piratage car la sortie d’un album nécessite le déploiement de moyens financiers importants qui risquent d’être investis à perte en raison du piratage. Malgré la création d’une autorité de lutte et sa présence sur les lieux de vente, leur champs d’action est limité dans la mesure où il arrive que le piratage soit à la source même de la production et parfois, ce sont les malfaiteurs qui menacent les responsables, ce qui rend encore plus délicat et plus difficile la tâche.
Volana S.