Eh oui, depuis le temps qu’on attendait ça! Finalement voilà un coup de grisou qui risque fort de secouer au max le microcosme politique dans la Grande île. La Cour Electorale Spéciale recomposée vient – enfin – de trancher, et bien trancher là où ça faisait mal. Car depuis le temps que ça trainait, il était plus que temps d’enlever ces grosses épines du pied de la Grande île. Dans sa décision rendue vendredi, il a été décidé d’annuler les candidatures de Lalao Ravalomanana, Andry Nirina Rajoelina, Didier Ignace Ratsiraka pour anomalie de la décision dans l’application de la loi. Et ce n’est pas tout, dans la même foulée les autres candidats farfelus de dernière minute on dû suivre le pas. Ainsi, les Ny Rado Rafalimanana, Kolo Rolland Roger, Jules Etienne Rolland, Rasolovoahangy Emma Roseline et Rakotomalala Marcel Fleury ont été jugés hors course par la cour nouvelle version. Et maintenant, la balle est de quel côté ? Car on est face à un désengorgement évident de l’imbroglio politique où était tombée la Grande île. Reste à savoir comment vont riposter les différents états majors de ces candidats « malheureux », vu que beaucoup ont été dits sur les non désistements. Au final, les gigolos de service ont été tous boutés hors piste. Seuls saluts pour ces candidats déboutés, le petit délai de trois jours pour présenter d’éventuels remplaçants. Un délai relativement court mais qui sied à bon escient à la situation d’urgence dans laquelle la Grande île est plongée. Autant donc focaliser toutes les attentions sur les actions de la CENI-T qui se retrouve du coup acculer au pied du mur, obligée de concrétiser les attentes de la population – et de la communauté internationale – lasse des tergiversations à tout bout de champ. L’assurance faite par cette entité d’être prête à 90% est à « transformer » tel un drops en rugby sans besoin d’un – autre – quelconque coup de sifflet d’un éventuel arbitre. Au moins, on pourrait s’attendre à la fin des aller-retour incessants des médiateurs et de leurs cliques? Car à franchement parler, on commence à se lasser de ces mouvements (perpétuels) de médiateurs. Alors, les élections avant la fin de l’année toujours un rêve? On verra bien qui sera le premier à s’interposer à cette décision de la CES version 2.0.