Circulation – Infrastructures inadéquates selon les transporteurs
L’inadéquation des infrastructures ainsi que le manque de professionnalisme des agents de la circulation seraient les deux premières causes du non-respect du code de la route dans la capitale. Selon un moniteur en auto-école, les chauffeurs de taxi-be et les conducteurs de scooters se trouvent en tête du classement de ceux qui bafouillent en permanence le code de la route. Pourtant, les chauffeurs de taxi-be dénoncent l’inadéquation des infrastructures routières ainsi que l’insuffisance de signalisation routière qui les obligent à s’arrêter au milieu de la chaussée. « A part l’étroitesse de la route, les deux côtés des trottoirs sont devenus de parking pour les véhicules particuliers. En plus, la petite portion qui nous sert d’arrêt ne suffissent plus. A Ankadifotsy par exemple, un arrêt qui mesure à peine 3 mètres doit servir pour une dizaine de coopératives soit un minimum de 250 voitures de transport » explique un chauffeur de taxi-be reliant Mahazoarivo et Antanimena. D’un autre côté, les agissements des agents de la circulation mettent en doute leur professionnalisme et leur intégrité. «On ne sait plus si ces agents maîtrisent le code de la route car des anomalies sont récurrentes. Par exemple, la possession d’un permis A prime est obligatoire pour pouvoir conduire une deux roues de moins 125 cc alors qu’il n’existe quasiment aucun contrôle sur la possession de ce permis chez les conducteurs de scooter. Normalement, un véhicule (voiture ou moto) conduit par un individu sans permis doit être immobilisé » précise le moniteur. Un autre exemple plus flagrant sur la non application des sanctions routières concernant la surcharge perpétrée par les véhicules de transport en commun, ainsi que le non respect de stationnement interdit. Dans certains endroits de la capitale, les trottoirs sont devenus des parkings sans autorisation communale, et les agents de circulation restent muets et aveugles face à cette situation.