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Mercredi 27 Novembre 2024

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Baisse de la production de miel – Plus que le quart de la demande européenne

Depuis que le varroa a envahi les zones d’élevage d’abeille de la Grande île, la production de miel a nettement diminué. Cette année, la production nationale n’a été que de 1 000 tonnes alors que le marché européen peut réclamer jusqu’à 25 000 tonnes de miel par an. Sur le marché local, le miel est d’une rareté remarquable, le prix du litre est passé désormais à 15 000 Ariary, soit le double de son prix normal. Depuis sa première description à Madagascar en 2010, le varroa apparaît aujourd’hui comme un problème majeur pour la filière dans la Grande île. La situation des apiculteurs est inquiétante au rythme où le varroa se développe. Cette maladie, frappant de nombreux pays de par le monde, atteint directement la filière miel. L’année dernière, le varroa a fait des ravages dans presque toutes les zones productrices de miel. Dans la commune d’Anjepy (Région Analamanga), une perte de 90% de la production de miel a été enregistrée. En 2011, 140 ruches détruites et 22 millions d’Ariary de pertes, telles sont les conséquences engendrées par la maladie, dans le district de Manjakandriana.
Danger sur les autres activités agricoles
En effet, cette maladie des abeilles a constitué en peu de temps une réelle menace pour les apiculteurs. Au mois juin de cette année, un financement de 22 millions de dollars aurait dû être accordé au ministère de l’Agriculture pour lutter contre la maladie. Celui-ci n’a encore fait aucune déclaration sur l’acquisition de ce financement. Jusqu’à présent, le fléau engendré par les varroas sur l’apiculture de l’île reste désastreux. Mais il n’y a pas que l’apiculture, les abeilles assurent la pollinisation, aussi le danger provoqué par le phénomène varroa ne s’arrête pas au domaine apicole mais s’étend également aux autres activités agricoles. Mettant non seulement en péril la survie des abeilles domestiquées et sauvages, le varroa représenterait également une menace indirecte pour les écosystèmes naturels et cultivés de l’île. En effet, à Madagascar, l’abeille A. mellifera unicolor, présente sur l’ensemble de l’île, joue un rôle essentiel dans la pollinisation d’espèces végétales endémiques (plus de 80%) et cultivées.
Une perte des colonies infestées estimée à 60%
D’après les suivis de ruchers réalisés par des chercheurs du Cirad, dans la région des Hauts-Plateaux, la perte des colonies infestées par le varroa au cours d’une année est estimée à 60%. Si ce pourcentage est inférieur à celui qui a pu être observé en Europe, où plus de70% des colonies se sont effondrées dans les premiers stades d’infestation, de telles pertes de colonies et d’effondrements de ruchers pourraient avoir des conséquences économiques dramatiques, notamment pour les petits apiculteurs malgaches. En outre, des anomalies morphologiques, telles que des ailes déformées, ont été détectées seulement dans les districts infestés par le varroa. Or, ce symptôme est caractéristique de l’infection par le virus des ailes déformées (DWV) dont la prévalence se verrait ainsi augmentée par la présence du varroa.

Recueillis par Riana

 

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