Une vingtaine de bandits armés ont écumé un village de la Commune rurale d’Alatsinainy-Ambazaha dans la nuit de dimanche dernier vers 23h15. Plus de dix maisons ont été mises à sac et une autre a même été incendiée. La même nuit dans ladite localité, une autre maison appartenant à un colonel en retraite a aussi été attaquée. Cet assaut a fait huit blessés, les éléments des forces de l’ordre ont procédé à des arrestations dans le cadre de l’enquête afférente à cette attaque.

Le premier assaut s’est produit vers 23h15 dans une localité de la Commune rurale d’Alatsinainy-Ambazaha. Selon une source, les bandits étaient une vingtaine, armés de fusils de chasse. A leur arrivée, des coups de feu ont retenti dans le village, tous les villageois se sont réveillés en catastrophe. Et à la vue des armes, aucun de ces derniers n’a osé tenter quoi que ce soit. D’autant que les malfrats étaient clairs dans leurs menaces : le premier qui ose résister est un homme mort. Effectivement, ce n’étaient pas que des paroles en l’air, car malgré la terreur, quelques courageux villageois ont quand même opposé une résistance face aux assaillants. Ils ont tous été blessés après que les bandits aient ouvert le feu. L’on compte environ une dizaine de blessés parmi les villageois. Rien qu’en l’espace de quelques minutes, les malfrats ont fini de saccager dix maisons. Ils ont dérobé argent, bijoux, ainsi que tous les autres objets de valeur. Et avant de quitter les lieux, les malfrats ont mis le feu à l’une des maisons cibles. Peu de temps après, la gendarmerie de Fenoarivo est venue à la rescousse, sauf que les assaillants ont quitté les lieux bien avant leur arrivée.

Le second assaut

Le second assaut s’est déroulé dans le Fokontany d’Anorombato, toujours dans la Commune rurale d’Alatsinainy-Ambazaha. Cette fois la cible était la maison d’un colonel en retraite où celui-ci tenait un karaoké. Et si lors de la première attaque, les bandits n’avaient pas de cible précise, cette fois, ils ont visé le colonel et lui seul. Entretemps, avant l’arrivée des bandits, le colonel a eu une altercation verbale avec un jeune homme du Fokontany. Ce dernier était encore dans le karaoké du colonel en train de boire. Il était en fait le seul présent à cet endroit à cette heure de la nuit. En fait, il avait un but précis en tête : draguer la fille du colonel. Conscient de l’intention du jeune homme, le colonel s’y est formellement opposé. Furieux, le jeune homme a proféré des menaces envers le colonel, disant qu’« après une heure, un malheur s’abattra sur vous », prédiction que le concerné a prise à la légère. Sauf que justement une heure après l’altercation, le karaoké a été attaqué. Le colonel a été violement agressé et blessé à la tête. Plusieurs objets de valeur ont été dérobés, si le reste a été détruit. Les mêmes éléments de la gendarmerie de la brigade Fenoarivo se sont dépêchés d’arriver sur les lieux. Après une course-poursuite, trois des bandits ont été appréhendés et font l’objet d’une enquête à la brigade de Fenoarivo.

Njara Fih