Là où certains politiciens en mal d’audience ont pêché par  démagogie, ailleurs d’autres optent pour une option plus pragmatisme, à coup d’euros ou de dollars bien sûr mais qui fait sans conteste toute la différence. Dernièrement en Arabie Saoudite, un projet de métro comprenant six lignes, prévu sur 176 kilomètres, vient  d’être mis sur les rails. Au moins là-bas on tranche dans le concret malgré le fait que ça coûte la peau des fesses, et pour cause, environ 17 milliards d’euros sont prévus être misés là-dedans. En tout cas c’est un grand « marché » pour les grands groupes spécialisés dans ce secteur, immanquablement le grand groupe français Alstrom est dans la course. Dans cette mondialisation effrénée, la mainmise de grands consortium est inéluctable, reste à savoir si tel ou tel marché sera gagné par tel ou tel prestataire, certains pays se voyant déjà être des adjudicataires privilégiés comme les Français ou les Américains. Pour le compte de ce métro, long de 176 kilomètres, le géant américain Bechtel Corp n’est pas loin d’Alstrom, avec un sacré  pactole  tout de même de 7,1 milliards d’euros environ. Et dire que ce n’est pas seulement en Arabie Saoudite que pareil cas se fait sentir, à croire qu’on est revenu deux siècles en arrière, du temps de la colonisation et du fameux « Scramble for Africa », la «ruée vers l’Afrique» perpétrés par les grandes puissances de l’époque, ou encore la fameuse « conférence de Berlin » qui avait scellé le sort des africains. L’impérialisme n’a jamais disparu, changé d’époque, changé de visage mais toujours omniprésent. La Grande île, elle, ne se différencie pas trop du reste, durant la colonisation, les Français se sont accaparés terres et secteurs d’activités prometteurs et prospères. Actuellement, des faits saillants ayant fait la une des journaux donnent des preuves tangibles de l’impérialisme latent qui couve subrepticement dans toute l’île. On a vécu  l’histoire de Daewoo, on subit encore et toujours les à coups de la Tozzi Green, on est impuissant face aux exportations de bois précieux destinés aux géants de l’Asie comme la Chine, et il existe bien d’autres exemples qui font frissonner … L’île ne s’est jamais réellement débarrassé de l’impérialisme, elle s’est juste prostrée sur elle-même, impuissante et docile.