Consolidation de la paix – Promotion du rôle de la jeunesse
Hier s’est tenue à l’amphithéâtre du ministère de l’économie et du plan, l’ouverture officielle de l’atelier national de restitution des instruments internationaux et de sensibilisation sur l’importance des jeunes dans le processus de consolidation de la paix. L’atelier est organisé par le Ministère de la jeunesse, le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et le Fond des Nations Unies pour la population (Fnuap) et qui a vu la participation du ministre de la jeunesse Andriamosarisoa Jean Anicet et de la représentante résidente adjoint du Pnud Marie Dimond. Dans le cadre du « Projet d’Appui à la Réconciliation nationale et à la Réforme du Secteur de la Sécurité » (Parrss), le thème choisi était « la jeunesse, la culture de la paix et le développement durable ». Des présentations aux participants des divers textes internationaux concernant la jeunesse sont au programme. Il s’agit notamment de « La Charte Africaine de la Jeunesse », de la « Politique Nationale de la Jeunesse », des « Principes directeurs sur la participation des jeunes à la consolidation de la paix », de la « Déclaration d’Amman » et de la « Résolution 2250 » qui seront suivies de commentaires, clarifications et questions et d’échanges. Plus précisément, il s’agissait de discuter en profondeur la place des jeunes dans la société malgache et leur participation au processus de décision à Madagascar, le dialogue intergénérationnel à Madagascar, la participation et le volontariat des jeunes dans le secteur de la sécurité, l’emploi et le volontariat des jeunes comme vecteurs de participation à la paix et de cohésion sociale pour les jeunes.
Affaire de tous
Lors de l’ouverture de cet atelier, le ministre de la jeunesse avait déclaré que « c’est une action dont la pertinence n’est plus à discuter pour notre pays qui commence en ce moment à entrer dans le spiral de l’insécurité tant nationale qu’internationale. (…) La solution requiert une analyse approfondie du contexte, ainsi que l’implication de toutes les forces en présence, en particulier la jeunesse, afin de tendre vers une action concertée, bien coordonnée et harmonisée. ». Mais mis à part cette question d’insécurité internationale, les jeunes malgaches doivent en premier faire face à d’autres problèmes non-négligeables. Tout d’abord, l’accès à l’éducation pour la jeunesse malgache reste encore très restreint. De plus, le fait est que cette dernière est exclue du processus de prise de décision pour leur avenir mais également dans celui du pays. Chose qui porte préjudice à la promotion de l’importance des jeunes au sein de la société et dans leurs rôles dans la consolidation de la paix. Face à cela, la représentante résidente adjoint du Pnud a souligné que « l’appui de la société civile, des Ong internationales, du volontariat national, du monde étudiant est indispensable pour porter la voix des jeunes et répondre à leurs préoccupations, mais aussi pour les encourager à jouer pleinement leur rôle. Cet appui ne pourra se réaliser qu’à travers un partenariat fort entre ces acteurs ». Aussi, la participation de tout un chacun est nécessaire et encouragée.
Ny Aina Rahaga