L’incendie a une fois de plus frappé ! Cette fois dans la ville d’Antananarivo, à Ambohibao. La catastrophe était survenue le dimanche 18 septembre 2016, aux alentours de 22 heures du soir, les habitants du quartier avaient assisté une fois de plus à une terrible combustion d’une maison. Les pompiers n’étaient arrivés sur les lieux qu’une heure plus tard, ce qui avait permis aux flammes de prendre de plus en plus d’ampleur. Conséquences, une vieille dame avait perdu sa vie, bloquée sous les décombres de la maison enflammée. Par ailleurs, les personnes présentes au moment de l’incendie avaient fait tout leur possible afin d’y mettre un terme ; pourtant il leur était difficile de maîtriser le feu sans le matériel nécessaire.

Manque de moyens

Une alerte avait été lancée au milieu de la soirée lorsque le feu avait été déclenché dans une maison du quartier d’Ambohibao, non loin de la commune. D’après les informations reçues par les témoins oculaires, les propriétaires de la maison en cause avaient allumé une bougie un peu plus tôt. Toutefois, ceux-ci avaient omis d’éteindre le feu en allant se coucher, ce qui a provoqué cette tragédie. En effet, la flammèche s’était vite transformée en véritable incendie au fur et à mesure que le temps passait. D’autant plus que le vent y mettait également des siennes. Les pompiers avaient été prévenus, cependant en raison de leur système de travail certains étaient dans l’incapacité de se déplacer. D’après leur dire, il fallait prévenir les responsables qui étaient en charge de cette partie de la ville. Le manque de moyens nécessaires pour une intervention d’urgence rapide limite effectivement la capacité de certains soldats du feu à accourir aussi vite qu’ils le peuvent lorsqu’une alerte d’incendie est lancée. Les membres du fokonolona étaient ainsi dans l’obligation de réunir leurs forces pour limiter les dégâts causés par le feu. Chaque personne des environs avaient sorti tous les récipients et réservoirs qui se trouvaient dans leur maison pour pouvoir transporter le plus d’eau possible. Ce n’est qu’une heure plus tard que les pompiers de la commune urbaine d’Antananarivo sont arrivés. L’incendie avait été limité à une seule habitation certes, mais les dégâts matériaux étaient énormes. Sans compter la victime qui y avait laissé la vie, bloquée sous les flammes.

Athanase