Développement durable – Débats sur des points clés au Broi
Le séminaire régional sur les politiques publiques d’encadrement, de financement et de développement des industries culturelles de l’Organisation Internationale de la Francophonie pour l’Océan Indien s’est ouvert officiellement hier. Les discussions dureront exactement trois jours et aborderont plusieurs thèmes clés du développement durable. Il s’agit entre autres de la promotion de la diversité culturelle et linguistique ainsi que du renforcement des capacités et de la gouvernance. Lors de cette cérémonie présidée par l’ambassadeur Malik Saar, directeur du bureau régional de l’océan indien, plusieurs dizaines de représentants et d’acteurs des milieux culturels malgaches de « premier plan » ont été présents. Le ministère de la culture a aussi dépêché un représentant sur place. Selon Malik Saar, ce séminaire marque « la volonté de l’organisation internationale de la francophonie de déployer l’ensemble de sa coopération, notamment dans le domaine culturel dans une région si riche en talent ». Aussi, il est dans ce séminaire une réelle occasion et une opportunité sans précédent pour ces talents malgaches qui ont en effet leurs particularités et représentent un potentiel non négligeable pour le pays. La directrice de la Langue française, cultures et diversités de l’Oif abonde dans ce sens en soulignant que « pour Madagascar, le développement culturel est un instrument essentiel du développement durable. Il appelle à la prise en charge de la chaîne de valeurs qui intègre gouvernance et financement et met au cœur des actions la promotion de toutes les expressions culturelles »
Objectif rassemblement
Selon les organisateurs, le séminaire vise globalement à rassembler et à constituer un vivier de cadres en connaissance des modalités et instruments d’encadrement, de financement et de développement des industries culturelles. Ces derniers seront aptes à s’impliquer, après le séminaire, dans des projets de coopération entre l’Oif et le gouvernement concerné en l’occurrence le gouvernement malgache. Mais surtout, cela concerne les responsables des départements ministériels en charge de la culture dont les conseillers techniques, les directeurs d’unités administratives et enfin des établissements qui y sont rattachés. Aux termes de ces trois jours, les organisateurs espèrent renforcer les connaissances des participations sur ce que représentent les industries culturelles dans la mondialisation et dans les divers secteurs d’activités de la société, de connaître les dynamiques d’évolution des industries culturelles et les différentes approches ainsi que les instruments utilisés dans le monde pour soutenir et accompagner leur développement. Mais aussi de mesurer l’importance des stratégies d’encadrement, de financement et de soutien au développement des filières culturelles et créatives ainsi que la nécessité de politiques publiques appropriées partager une approche méthodologique sur l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques de développement des filières culturelles.
Ny Aina Rahaga