La rentrée scolaire risque d’être perturbée par un probable grève des 13 syndicats d’enseignants regroupés au sein de l’Anefa. Hier, le premier responsable de ces syndicats a annoncé l’organisation d’une assemblée générale qui devra se dérouler dans la capitale les 26 et 27 septembre prochains. A l’ordre du jour, les enseignants vont se pencher sur les mesures à prendre pour obliger l’Etat à donner une réponse favorable à leurs requêtes. En effet, plus de 90% des revendications de l’Anefa ne seraient pas encore accordées par le ministère de tutelle.

Le point focal des requêtes de ces enseignants se repose sur leur recrutement en tant que fonctionnaire mais non plus contractuel.  Les syndicalistes pensent que les dirigeants les sous-estiment. Pourtant, malgré le risque de grèves, ces enseignants rassurent qu’ils n’ont jamais eu l’intention de semer le trouble et de tenir les élèves en otage. Plusieurs paramètres tendent à confirmer que l’Anefa ne sera pas en mesure d’organiser une grève générale en ce début de la nouvelle année scolaire. Ces syndicalistes ont déjà fait plusieurs manifestations visant à obliger l’Etat à se soumettre à leurs revendications mais la méthode semble être moins efficace. Dans la réalité, la majorité des enseignants ne sont pas très motivés pour faire de la grève.

Alors que l’Anefa fait tout pour tacler le ministère de l’Education nationale, ce dernier continue de recruter des enseignants Fram. Hier, 300 des 600 nouveaux enseignants fonctionnaires fraîchement recrutés au sein de la direction régionale de l’Education nationale de la région Menabe ont débuté une formation spéciale qui va durer 3 semaines. L’objectif est de leur donner les techniques requises pour améliorer la qualité de l’enseignement dans le primaire. Le ministère continue également la distribution de kits scolaires à travers toute l’île.

Dom