Projet Casef – Editer 11 427 certificats fonciers
Comme la Région Analanjirofo regorge de produits d’exportation, l’atelier du lancement technique régional du projet de croissance agricole et de sécurisation foncière (Casef) s’y est tenu le 16 septembre 2016 à l’espace Génération à Tamatave.
Le projet Casef combine le développement de chaînes de valeur, la réforme foncière et l’entretien, et la réhabilitation des infrastructures dans une approche intégrée avec des interventions déterminées par la demande au sein des chaînes de valeur et qui constitue des investissements publics complémentaires aux investissements privés qu’ils mobiliseraient en conséquence.
D’une part, le projet favorise le renforcement des filières agricoles orientées principalement vers une logique de marché plus précisément vers l’exportation. En effet, le marché est demandeur de produits de qualité avec une disponibilité immédiate et régulière que seule la chaîne de valeur peut garantir. De même, il est nécessaire de promouvoir l’agro-industrie afin d’exploiter les potentiels de notre agriculture et de renforcer la compétitivité de nos exportations. Par ailleurs, l’appui aux chaînes de valeur contribuera à la création de valeur ajoutée au niveau national dans toutes les actions prévues.
D’autre part, la sécurisation foncière est un levier économique important qui permet aux différentes entités ou personnes bénéficiaires d’envisager l’avenir de manière plus sereine. De plus, la sécurisation foncière aux bénéfices des producteurs constitue une base solide permettant aux acteurs économiques notamment les petits et grands agriculteurs de développer une production pérenne en toute quiétude. Puisque le fait d’être en possession d’un titre foncier encouragera nos producteurs à s’engager dans différents types de certifications. Le projet envisage d’éditer 11 427 de certificats fonciers dans les 5 zones d’intervention pour cette année 2016.
La mise en place de ce projet permettra de créer un environnement propice à un investissement plus important, plus responsable socialement et permettra à terme à l’augmentation de la production notamment à travers une agriculture contractuelle et par conséquent à l’augmentation des revenus des producteurs. Le défi est de parvenir à une croissance accélérée et partagée afin de faire de Madagascar une nation moderne et prospère. L’atelier a vu la participation de tous les acteurs concernés par les chaînes de valeur des épices et du litchi ; et une séance de question-réponse a eu lieu.
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