A quelques semaines de la rentrée – Morosité du commerce de fournitures scolaires
Les écoles qui suivent le programme français vont entamer la nouvelle rentrée scolaire vers le début de ce mois de septembre. Pour les écoles publiques, de leur côté, la rentrée officielle décidée par le ministère de l’Education nationale est fixée au 7 octobre prochain. Même si les fournitures scolaires abondent déjà sur les marchés depuis quelques semaines, la morosité du commerce est encore constatée. D’ailleurs, les marchands confirment le fait. « Les affaires ne sont pas encore bonnes en ce moment alors que l’année dernière, à la même période, la vente de fournitures scolaires a déjà bien démarré. Le nombre de parents qui achètent les fournitures de leurs enfants reste encore bas », confie un marchand de fournitures scolaires au « marché du vendredi » à Analakely. Après le paiement des droits d’inscription, les parents ont encore des difficultés à acheter les fournitures de leurs enfants. Par ailleurs, les prix de certaines fournitures comme les cahiers connaissent une légère hausse cette année. Selon encore les marchands, la majorité des parents achètent petit à petit les fournitures de leurs enfants en raison de l’insuffisance des moyens financiers. Les autres qui ont la possibilité de les acheter en une seule fois n’hésitent pas à le faire. « J’achète en totalité les fournitures de mes enfants pour avoir une réduction au niveau des prix », avance une mère de famille. Les marchands espèrent ainsi écouler davantage de marchandises à partir de cette semaine étant donné que la plupart des parents ont consacré la majorité de leurs salaires du mois d’août dernier pour l’achat de fournitures scolaires.
Paiement échelonné des droits de réinscription
Même auprès des établissements scolaires publics, les droits d’inscription pour cette nouvelle année scolaire ont connu une hausse. La hausse du nombre des enseignants payés par les parents d’élèves (Fram) constitue la première cause de cette augmentation. « J’ai deux enfants qui sont au collège et je dois payer près de 60 000 ariary pour eux. Pour l’autre qui étudie au lycée, je dois également m’acquitter de 65 000 ariary », se plaint une mère de famille. Certains établissements scolaires publics proposent ainsi une facilité de paiement du droit notamment pour la réinscription des élèves qui y ont déjà étudié au cours de la dernière année scolaire. « Nous accordons aux parents un paiement échelonné des frais de scolarité mais quoi qu’il en soit, certains parents se trouvent encore dans la difficulté de les payer », indique la directrice d’une école primaire publique de la capitale.
M. S.