Un chauffeur et vendeur de la région d’Ampombolava avait été transporté d’urgence a l’hôpital Pzaga Androva de Mahajanga le mardi 20 septembre 2016 aux petits matins. Suite à une attaque de dahalo, celui-ci avait le poignet gauche décapité ainsi que plusieurs autres blessures graves. Son état était critique ; toutefois cette victime est actuellement sain et sauf et hors de danger. Les dahalo avaient bien évidemment pris la fuite après avoir volé l’argent contenu dans la sacoche de la victime. Les forces de l’ordre poursuivent leur enquête ainsi que chaque piste qui mènera aux malfaiteurs. D’après les dires du survivant, un honnête travailleur âgé de 47 ans, la scène s’était déroulée la veille même de son arrivée à l’hôpital. C’est-à-dire le lundi 19 septembre 2016 aux environs de 19 heures du soir.

Coupé en morceaux

La victime était tranquillement assise avec des amis dans le quartier, parlant au téléphone avec sa femme qui se trouvait dans la ville d’Antananarivo à ce moment-là. La conversation n’était pas encore terminée ; sept dahalo avaient déjà débarqué en douce derrière eux et avaient brutalement assommé le chauffeur vendeur. Les autres avaient pendant un moment tenté de fuir mais les bandits avaient ouvert le feu ; l’une des personnes présentes a failli être touchée mais la balle avait à peine effleuré ses aisselles. Cependant, cinq minutes plus tard, les amis avaient tous réussi à prendre la fuite laissant la victime seule entre les mains des dahalo. Ces derniers ont directement demandé où se trouvait l’argent qu’ils étaient venu chercher. La victime n’avait manifesté aucune résistance pourtant les malfaiteurs voulaient absolument nettoyer derrière eux en éliminant le propriétaire. Ce dernier était sur le point de se faire décapiter la tête s’il ne s’était pas protégé par reflexe. C’est par conséquent sa main droite qui avait été coupé. Puis les dahalo avaient frappé une nouvelle fois sur l’autre bras avant de prendre la fuite en possession de l’argent volé. La victime était à deux doigts de perdre connaissance, et s’était également fait piétiner par des bœufs qui se trouvaient là. C’est en rampant qu’il avait fini par trouver des secours un peu plus loin. Les forces de l’ordre avaient vite fait de l’emmener à l’hôpital. D’après les dires de la victime, une autre attaque du même genre avait déjà eu lieu dans la semaine à 30 kilomètres du lieu ; le propriétaire de bovidés d’une propriété avait eu moins de chance : il a non seulement été décapité par les dahalo, mais également coupé en morceaux.

Athanase