Facebook – Mais qui a eu cette idée folle de recrutement famille ?
Si au départ facebook fut un moyen pour les gens de rester en contact, la situation a changé depuis bien des années. Le réseau social en ligne qui permet à ses utilisateurs de publier des images, des photos, des vidéos, des fichiers et des documents, d’échanger des messages ou joindre et créer des groupes s’étend de plus en plus sur d’autres pratiques néfastes actuellement.
Le réseau social en ligne facebook est peu à peu devenu un moyen de se montrer aux autres. Chacun partage chaque instant de sa vie à son gré via les photos et statuts. Une autre astuce qui a également marqué les utilisateurs a été la création des réactions aux publications. Le but est d’exprimer plus clairement son attitude face aux photos ou autres publications. Le fait d’avoir des centaines, voire des milliers de « like » sur une publication est devenu une question de vie ou de mort pour les jeunes d’aujourd’hui.
Dépravation
La nouvelle trouvaille a été la création d’un groupe de recrutement pour se procurer davantage d’amis. Le « recrutement famille » a été découvert par divers internautes malgaches depuis quelque temps. Créé comme groupe public depuis le 7 mars 2016, ce recrutement est actuellement composé de 975 membres dont tous sans exception sont des jeunes. C’est dans ce groupe que les adolescents malgaches « recrutent » leurs nouveaux amis en imposant des conditions pour certains. La nouvelle tendance semble inoffensive a priori : pour la plupart, il suffit de changer de nom d’utilisateur, de commenter ou d’aimer les publications pour en devenir membre. Cependant la propagation des conditions perverses intrigue de plus en plus les parents. Le recrutement d’une famille qui se fait nommer « Naneman » avait fait le buzz hier étant donné que l’une des conditions est de « venir s’il y a un plan orgie ». Ce qui ne semble pas poser de problèmes à certains ! Sans compter bien évidemment le fait que ces soi-disant familles incitent leurs membres à la consommation d’alcooc ou même à la dépendance des cigarettes. Pourtant on parle bien de jeunes de 12 à 14 ans. Les premières victimes sont effectivement les jeunes de moins de 18 ans qui passent quasiment toute leur vie sur internet. Inconscients des risques qu’ils encourent, ces enfants, car ce ne sont rien d’autres que des enfants encore, sont souvent menés vers le chemin de la dépravation. A rappeler qu’une jeune fille s’était déjà donné la mort il y a quelques années, après avoir vu une de ces photos dénudées publiées par un groupe. Ce phénomène de recrutement pourrait tout aussi bien engendrer des conséquences déplorables à certains jeunes, et le comble c’est que ces « recrutements » n’existent qu’à Madagascar !
Seheno Kely