Système des Nations Unies – Revue du comité de pilotage conjoint
La revue semestrielle du comité de pilotage conjoint des programmes du système des Nations Unies (Snu) à Madagascar a été effectuée dans l’après-midi d’hier au Development Learning Center (Dlc) à Anosy. Plus exactement, il s’agissait de la revue semestrielle de l’Undaf, plan cadre des Nations Unies pour l’aide au développement. L’évènement a été organisé et présidé conjointement par le ministre de l’économie et du plan, le général de corps d’armée Herilanto Raveloharison et le coordonateur résident du système des Nations Unies à Madagascar, Violette Kakyomya. Plusieurs stands ont participé à cette revue dont par exemple le centre de presse malagasy. L’objectif était d’améliorer la performance, l’efficacité et l’effectivité du programme pays. Ceci afin de garantir un meilleur impact auprès des bénéficiaires des programmes mis en œuvre. Aussi pour les organisateurs, il s’agissait d’apprécier les progrès réalisés ainsi que les résultats dans la mise en œuvre des plans de travail semestriels (Pts1), mais également de partager avec les autres organismes et partenaires impliqués les leçons tirées des activités déjà effectuées ainsi que les bonnes pratiques pouvant servir pour une amélioration des projets futurs. Et enfin de convenir des solutions appropriées toujours dans le but d’améliorer le programme conçu jusqu’à la fin de l’année.
Réalisation du Pnd
Trois effets principaux sont escomptés à travers l’Undaf. En premier, impliquant le ministère de l’économie et du plan ainsi que le ministère de l’industrie et du développement du secteur privé sans oublier le Snu, il s’agit d’améliorer les capacités de résilience des populations vulnérables dans les zones d’intervention, mais également que ces derniers accèdent aux opportunités de revenus et d’emplois stables. Ce qui aura pour résultat une croissance inclusive et équitable pour un développement durable. Ensuite, impliquant le Préa, le ministère de la justice et le Snu toujours, le but est de renforcer l’efficacité des institutions publiques, de la société civile et des médias, tant au niveau central que décentralisé. Tout simplement dans la recherche d’ « une gouvernance apaisée, protectrice des droits humains ». Enfin, il s’agit de faciliter l’accession des populations des zones d’intervention, et surtout les groupes les plus vulnérables, à des services sociaux de base de qualité. En définitive, il ne s’agit ni plus ni moins que de la mise en œuvre des axes principaux du Plan national de développement.
Ny Aina Rahaga