Les partis politiques, les leaders de parti et les membres des partis, surtout les jeunes activistes des partis politiques, construisent leur image. Ils synchronisent avec leur public, avec leurs publics électeurs : Synchronisation sur la manière dont les gens vivent et se représentent ce qui les entoure. Dans une démocratie, cette synchronisation se fait surtout à travers la programmatique des partis politiques. 26 jeunes de 25 à 38 ans ont été formés au sein du programme AdP 2016 de la Fes cette année dans l’ambition de soutenir des leaders et des jeunes qui respectent l’éthique, de préparer des décideurs qui se basent sur des visions, des idéologies et des valeurs claires, de forger des meneurs qui partagent leur vision et élaborent des politiques publiques de développement pour le pays.

Car jusqu’ici la classe politique établie depuis l’indépendance, n’a pas cette ambition.

Les sortants de l’Académie des Partis Politiques 2016 veulent aller au-delà des pratiques politiques et des pratiques de gouvernance qui restent figées dans le cadre des concepts « raiamandreny » et « fihavanana », alors qu’on est dans une république depuis 56 ans. Ils n’attendent pas la vieillesse pour se construire leur vision et leurs ambitions. Ce ne sont pas les anciens et les aînés qui peuvent définir et construire leur avenir mais eux-mêmes.

Les sortants de l’Académie des Partis Politiques 2016 veulent aller au-delà des compétences techniques et user d’éthique, de créativité et d’audace.

A part l’élaboration de programmatiques et de politiques sectorielles pour le pays, combattre le népotisme et sortir des « catégories côtiers, tanindrana, merina, borizano, Mdrm, Padesm, profrançais, antifrançais, andevo, andriana, mainty et autres… », au sein des partis, fait partie de la modernisation et de la professionnalisation des partis politiques. Il faut passer par là, les partis politiques réussiront à travers une relève bien préparée, affirme Jean-Aimé Raveloson, représentant adjoint de la Fes.

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