Démocratie – Jean Ping, un mauvais exemple pour Madagascar
Il était l’un des premiers responsables chargés de conduire les négociations en vue du dénouement de la crise politique de 2009 à Madagascar. Il s’agit de Jean Ping, un candidat battu lors de la dernière élection présidentielle au Gabon. Ce politicien africain vient de déclarer la guerre, hier, aux autorités gabonaises en précisant qu’il va refuser par tous les moyens le résultat électoral qui ne lui a pas permis de devenir président de ce pays. Ainsi, Jean Ping a lancé un appel à la révolte populaire qui risque de conduire son pays vers le chaos total et à la guerre civile. Avec cette attitude, il est normal que cette personnalité politique africaine n’ait pas pu aider Madagascar à raccourcir la crise de 2009. Dans la réalité, il n’a même pas la capacité de respecter la démocratie dictée par la voie des urnes.
Cela confirme l’inutilité des interventions de la communauté internationale dans les affaires internes de Madagascar. Ces organismes internationaux qui se veulent être des médiateurs ne font qu’empirer les malentendus entre les Malgaches. La dernière délégation africaine chargée du suivi de la sortie de crise à Madagascar, a évité de se prononcer sur la liberté d’expression et sur les droits de l’homme. Pour eux, l’unique mesure de la démocratie reste la voie les élections. Pourtant, Jean Ping, l’un des anciens responsables politiques très influents du continent noir réfute cette règle de jeu quand il se qualifie être lui-même victime d’une manipulation des résultats. Une situation réelle qui touche la quasi-totalité des politiciens en Afrique. Les dirigeants verrouillent et manipulent le processus électoral afin d’influencer les votes en leur faveur. A Madagascar, le Parti au pouvoir gagne toujours presque toutes les élections alors que dans la réalité, sa cote de popularité ne cesse de se régresser.
Dom