Il y a souvent des clichés ou des vidéos pris comme ça dans la vie quotidienne d’une situation hasardeuse ou d’un fait de société. Et quand ces preuves viennent à être postées sur internet, elles deviennent facilement virales jusqu’à provoqué un buzz auprès de la population qui a accès à Internet. Pourtant, ils n’ont aucune portée palpable sur le changement de la vie de tous les jours alors que la majorité de ces partages d’informations peuvent être cruciaux. C’est ainsi que Niouz Madagascar a décidé de mettre en place un site web unique qui servira de portail participatif. Il agira en parallèle aux réseaux sociaux mais de manière plus efficace. En effet, les réseaux sociaux sont certes très utiles pour relayer rapidement une information, mais ils ont également leur limite. C’est dans cette mesure que Board a été mis en place.

Ce portail participatif peut être consulté quotidiennement pour signaler, dénoncer, témoigner un cas vécu ou entendu dans le quotidien. Il agira en tant que « crowdsourcing ». Le but est d’élargir l’accès à l’information du même type pour une plus large diffusion dans les réseaux sociaux. Par ailleurs, ce sera un partage d’information fiable pour éviter la paranoïa ou l’indifférence. De ce fait, Board capitalise et évalue les publications pour pousser à des actions concrètes comme le signalement, l’organisation et l’anticipation. Sur le long terme, son objectif est de mettre en place l’activisme et la citoyenneté. Pour ce faire, il sera possible que les personnes ayant posté le plus de buzz soient rémunérées. De plus, pas besoin de compter pour le faire, il s’agira juste d’utiliser le pseudo de son choix. Et pour ceux qui voudront bénéficier d’autres services, il suffira de créer un compte. Plusieurs catégories seront à l’affiche entre autres, insécurité, ressources énergétiques, corruption, circulation, violence basée sur le genre, et services et consommations. En somme, le site « www.board.mg » sera accessible à partir de ce lundi 3 octobre. Il aura pour mantra « la solidarité sauve et fait avancer un peuple ». Encore faudrait-il que la majorité de la population malagasy ait enfin accès à internet et non plus qu’à facebook.

Seheno Kely