Candidats aux élections législatives – Forte mobilisation du parti TGV
Sauve qui peut ! Le parti Tanora malaGasy Vonona (TGV) du numéro Un de la Transition tente de sauver les meubles à la suite de la scission face à l’élection présidentielle. Cela fait quasiment 4 jours que les membres du parti sont en réunion au siège à Ambodivona pour se pencher sur la stratégie face aux élections législatives. En effet, selon les informations recueillies, le parti TGV n’aura donc pas de candidat à son nom à la prochaine course à l’Assemblée nationale. Un appel a été lancé à tous les collaborateurs et autres amis dans le but d’une alliance avec le parti du Président de la Transition pour les scrutins prévus le 20 décembre prochain. Ont été aperçus à la réunion des membres du parti AVI de Norbert Lala Ratsirahonana, le Leader Fanilo, l’Union des Démocrates et des Républicains pour le Changement sous la direction de Julien Reboza ou encore le parti Tiako i Madagasikara de Vyvato Rakotovao. Les candidats devront déposer leur dossier d’ici la fin de la semaine alors que le dépôt de dossier de candidature aux élections législatives sera clôturé avant le début de la campagne électorale.
Situation inverse
La position prise par le parti TGV est une réponse à celle qui l’a secoué pour le soutien au candidat à la magistrature suprême. Pour rappel, le congrès du parti a investi l’ancien président de la Délégation spéciale, Edgard Razafindravahy, qui au final n’a pas bénéficié de l’adhésion totale des membres du parti. Eparpillés à cause de la participation de plusieurs candidats ayant été affiliés au TGV, les membres ont décidé de soutenir chacun leurs alliés. La position a été confirmée même si les chefs de file du parti ont maintenu la candidature et le soutien à Edgard Razafindravahy. La situation actuelle est ainsi à l’opposée de celle concernant l’élection présidentielle. Le parti appelle aujourd’hui à l’union de toutes les forces vives et par-là même du parti pour les législatives. A noter que l’enjeu de ces seconds scrutins porte sur le poste de Premier ministre qui échoira à la majorité.
Lalaina Arisoa