COP 22 – Renforcer les capacités en négociation de la délégation malagasy
La Conférence des parties (COP) instituée lors de l’adoption de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) est l’organe suprême de la Convention. C’est une rencontre annuelle qui réunit près de 200 Etats pour faire le point sur l’application des mesures prises. Etant vulnérable au changement climatique, Madagascar a adhéré à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, au Protocole de Kyoto (PK) et à l’amendement de Doha. Le pays fait également partie des 72 pays qui ont ratifié la COP 21 de Paris.
La COP 22, quant à elle, se tiendra à Marrakech et demande l’implication des parties prenantes aux mesures prises lors de la COP 21. Et ce, pour pouvoir mettre à un même niveau d’informations les différentes parties prenantes sur les enjeux des négociations climatiques. C’est pourquoi, un atelier se tient actuellement à l’Hôtel Colbert Antaninarenina portant sur la formation, sur les négociations climatiques. Il est organisé grâce au partenariat du Bureau national de coordination des changements climatiques du ministère de l’Environnement, de l’écologie et des forêts, avec la Fondation Friedrich Eibert Stiftung. Au terme de l’atelier, les organisateurs attendent à ce que les parties prenantes soient à un même niveau de connaissances sur la situation climatique mondiale, régionale et nationale. Ils doivent ainsi comprendre les enjeux des négociations qui se tiendront à la COP 22, car il en va de l’avenir même de toute une nation. Il faudra par ailleurs que la délégation malagasy ait les capacités requises pour affronter cette rencontre. Les représentants du pays vont devoir renforcer leur savoir-faire en matière de négociation sur les changements climatiques.
En effet, l’environnement d’un pays régit bon nombre des aspects de la vie de la population. Et les pays de l’hémisphère Sud comme Madagascar sont les plus vulnérables au changement climatique souvent engendré par la vie opulente des pays du Nord. C’est dans cette optique que les argumentations de chaque pays comptent. Car, il faut le savoir, il s’agit de convaincre les dirigeants des pays développés et industrialisés de limiter leur pollution pour qu’elle ne se répercute pas injustement sur les pays pauvres.
Seheno Kely