Diégo-Suarez – Un jeune de 16 ans brutalement assassiné
Le décès tragique d’un jeunot d’à peine 16 ans a bouleversé les habitants de la ville de Diégo le jeudi 6 octobre 2016. D’après les informations reçues, celui-ci avait subi une attaque la nuit du mercredi 5 octobre peu de temps après son retour de la mosquée. En effet, en route pour jouer dans une salle de jeux, dans le quartier où il était domicilié, celui-ci avait reçu un coup tranchant au niveau de la gorge. Les habitants de la ville sont de plus en plus inquiets car, bien évidemment l’insécurité n’est pas une donnée nouvelle dans celle ville paradisiaque de Madagascar. Par ailleurs, ce sont les « foroches » et leur « coupe-gorge » qui les préoccupent d’avantage.
Panique en ville
Si le sud de l’île se caractérise par la recrudescence de l’insécurité due aux agissements des dahalo, le nord, notamment Antsiranana, est écumé par des bandes de jeunes truands qui sèment la terreur dans cette partie du pays. Les habitants parlent de foroches, togo, fantôme, jamaïque… ou plus particulièrement une bande d’adolescents bien connue pour ses méfaits dans la ville de Diégo-Suarez. Il s’agit de plusieurs jeunes à peine entrés dans l’adolescence mais capables de blesser et de tuer de sang froid. La mort de ce jeune de 16 ans incite donc à penser qu’il pourrait très bien s’agir de règlement de compte entre eux. Toutefois, nul ne sait si le défunt faisait oui ou non partie de cette bande. En effet, l’intégration peut être non seulement volontaire mais également forcée. Par ailleurs, la famille et les amis de la victime ont été ravagés par la situation. Hier, dans l’après-midi, peu de temps avant l’enterrement, ceux-ci avaient semé la panique en ville. En effet, ils avaient réussi à mettre la main sur un des présumés auteurs de l’attaque du jeunot. Ceux-ci avaient trainé le suspect dans toute la ville, envisageant de se faire justice soi-même. Fort heureusement, les agents de la gendarmerie sont arrivés et maîtrisé la situation. Le suspect se trouve actuellement entre les mains des forces de l’ordre. D’ailleurs, la ville toute entière regorgeait de gendarmes peu après cette petite scène, de peur d’une autre manifestation.
Athanase