Njakatiana au Trass – Un cabaret sous le signe de la convivialité
Il se faisait rare ces derniers temps et pourtant Njakatiana est toujours plus actif que jamais. Quand il annonce un grand concert, c’est autre chose, mais quand il convie ses fans à un cabaret, c’est forcément un rendez-vous tête-à-tête. Le cadre était certes, trop étroit pour un artiste de son envergure, mais ce n’est pas un souci puisqu’il voulait être plus près de son public. Lui et ses musiciens étaient venus les mains vides, que de la bonne musique, sans aucun répertoire avec comme bagage, quelques instruments de musique. Le groupe a laissé place aux choix des inconditionnels, venus nombreux assister à l’évènement. On peut dire qu’il était en total communion avec ses fans. « Voulez-vous qu’on chante quoi », clame t-il sur scène.
Evidemment, que des morceaux phares étaient demandés par le public, enthousiaste à l’idée d’écouter la belle voix du crooner. Porté par le dynamisme du public de la soirée, le groupe, connu pour ses chansons comme « Miangavy farany », « Izao re no izy » ou encore les incontournables « Leferiko » «Tiako hiova » et « Fantatro fa », a fait preuve d’une grande vivacité sur la planche. L’atmosphère était telle qu’on se serait plutôt cru à un chaleureux feu de joie, plutôt qu’à un cabaret au Trass. Autant dire que la soirée a été grandement menée sous le signe de la nostalgie. Bref, il faut l’avouer, le quart de siècle d’années de scène n’a en rien ébranlé le charisme du chanteur. Le crooner est toujours au top de sa forme et n’a jamais perdu ses mains. Pas étonnant de voir certaines de ces dames demander des petits bisous entre deux titres.
T.A.