Terrorisme à Soamahamanina – Des hommes armés et les feux de forêts font des ravages
La malédiction de la population de Soamahamanina continue, même après le retrait des exploitants chinois. Si les villageois se sont félicités d’être libérés de la terreur provoqué par coups de bâtons, grenades lacrymogène, tir en l’aire et arrestation de la part des hommes en treillis, des bandits armés jusqu’’aux dents ont pris la relève pour semer la panique dans la localité.
Tard dans la nuit du mardi, 5 malfaiteurs armés de kalachnikov ont attaqué le village. Leur première cible était le restaurant Sahaza où, ils ont dérobé la somme de 600 milles Ariary. Après l’appel à l’aide des victimes, la population s’est organisés pour entamer la poursuite et alerter les forces de l’ordre. Ironie du sort, ces derniers n’ont pas pu venir sur place que 90 minutes après le départ des malfaiteurs. La poursuite a été quand même engagée mais aucun des bandits n’ait été appréhendé. Les villageois se sont plaints de la réaction tardive de la gendarmerie qui pourtant, ont la capacité de se déployer en masse et à temps durant ls manifestations antichinoises dans la localité.
La forêt de « tapia » en feu
La forêt de « tapia » qui demeure un patrimoine unique farouchement protégé par la population de Soamahamanina et d’Arivonimamo est victime d’une série de feux de brousse après le départ des exploitants aurifères. Un courant idéologique qui relie ces feux de forêts au mécontentement populaire se propage mais dans la réalité les habitants craignent le contraire. Ayant risqué leurs vies pour protéger ces forêts contre les exploitants chinois la population locale ne brulera jamais leur forêt. Elle suspecte que des esprits tordus sont à l’origine des cette catastrophe. Ceci indique que le combat à Soamahamanina n’est pas encore terminé.
Intervention des chefs religieux
Face à tous les harcèlements que subissent la population de Somahamanina, les chefs religieux s’insurgent pour plaider à leur cause. Ainsi, les hommes de Dieu réclament l’arrestation immédiate des répressions contre le peuple ainsi que la libération de ceux qui ont été arrêtés et mis en prison à Antanimora. Comme solution définitive, les religieux demandent à l’Etat de déclarer officiellement l’annulation définitive du projet d’exploitation aurifère qui est la source de cette crise sociale à Soamahamanina.
Dom