Les recettes fiscales représentent la principale ressource des Etats. Dans un contacte de contraction des autres ressources comme l’aide internationale, matières premières ; l’optimisation des recettes fiscales est un enjeu crucial.

A ce titre, un impôt doit avoir le meilleur rendement possible, c’est-à-dire avoir une assiette fiable, un taux approprié et une collecte élevée. Sur ce dernier point, de nombreux Etats membres du Credaf ou centre de rencontres et d’études des dirigeants des administrations fiscales  et font face à une augmentation de leurs arriérés fiscaux, ce qui dégrade leur situation budgétaire et leur crédibilité face aux bailleurs internationaux.

En outre, le civisme déclaratif et le contributif souffre de cette situation où des contribuables ne déclarent ni ne paient les impôts dont ils sont redevables. Pour y remédier, le Credaf juge qu’il est nécessaire d’engager une réflexion entre ses membres sur les moyens à mettre en œuvre concrètement pour favoriser l’apurement des arriérés fiscaux existants et prévenir l’accumulation de nouveaux restes à recouvrer. Le Credaf a donc dispensé un séminaire des Directeurs qui a commencé lundi à l’hôtel Colbert et durera jusqu’aujourd’hui. « A l’issue du séminaire, un guide d’utilisation sera édité. Chaque pays membre verra comment il utilisera ce guide » explique le SG de Credaf. « Pour Madagascar,  nous avons un excédent de recette de 30 milliards d’Ariary. Cependant, les arriérés existent et en tant qu’administration fiscale, il est de notre devoir d’apurer ces arriérés » déclare le Directeur Général des impôts.

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