Menace de crise politique – Pas de grève générale en vue !
Cette semaine a apporté un revirement de la situation politique du pays, et ce, à l’avantage du régime. Si l’on se réfère aux plusieurs requêtes et menace de manifestations lancées la semaine dernière, les observateurs politiques ont déjà prédit le début d’une grève générale. Soamahamanina, enseignants Aneffa, greffiers, agents de la douane, agent pénitenciers, étudiants, transporteurs, et fonctionnaires ont montré leur mécontentement. Outre ces associations et syndicats, les plates-formes politiques ont également renforcé leurs positions en soutenant que le régime doit être dissout. Ainsi, la logique n’a pas été respectée puisqu’au contraire, les dirigeants s’en sortent grandis tout en arrivant à désamorcer la grève générale. D’abord, l’organisation de l’accueil du sommet du Comesa n’a pas reçu les habituels critiques envers ces rencontres internationaux. L’équipe de la communication de l’Etat a quand même réussi sa stratégie en triant les organes de presse susceptibles de positiver cette rencontre. Les autres médias écartés ont tout simplement boycotté les informations relatives à ce sommet international. Ensuite, les greffiers n’ont pas osé maintenir leur grève sous prétexte de respecter justement la bonne tenue du sommet du Comesa. Même cas pour les 13 syndicats regroupés au sein de l’Aneffa qui ont décidé de mettre fin à leur grève. Après avoir joué le ridicule en se comportant comme de vrais voyous pendant quelques semaines, les enseignants grévistes ont baissé le ton. D’ailleurs, une rencontre avec les dirigeants qui aurait abouti à l’obtention des 70% de leurs requêtes, serait la cause de cette décision de rejoindre les salles de classes. Parmi les droits obtenus, l’Etat payera les frais médicaux et hospitalisations, assurera la bonification et l’intégration des maîtres Fram ainsi que le reclassement des ceux qui sont déjà recrutés.
Dom