CUA – 140 gros bras se retournent contre le secrétaire général
Scandale au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Ceux qui ont semé la terreur au sein des marchands ambulants sont actuellement réduits à de simples agents de la voirie pour curage. Ils réclament leur ancien poste et menacent de faire la grève si le secrétaire général n’est pas limogé.
Ils sont au nombre de 140 pour réclamer le départ du secrétaire général de la Commune urbaine d’Antananarivo. Ils, ce sont les jeunes hommes qui étaient chargés de l’assainissement des marchés de la capitale. Dans une autre appellation, les marchands ambulants qui ont été chassés des rues de la ville qualifient de « gros bras » ces agents de la municipalité. La cause du divorce entre les agents des marchés et le secrétariat général de l’hôtel de ville est une note d’affectation que ce dernier a sorti sans demander au préalable l’avis des concernés. Les 140 agents ont été transférés dans les travaux d’assainissement publics comme le curage des canaux et le balayage des rues.
Hier, ces nouveaux agents d’assainissement ont organisé une grève d’avertissement pour manifester leur opposition à la décision des responsables auprès de la municipalité. Ils sont même arrivés jusqu’à critiquer l’importance que le maire et son conseiller technique spécial accordaient à l’expert international James Robinson. Le porte-parole des manifestants a avancé deux requêtes : la première concerne l’annulation de la note de transfert et le second demande le limogeage de l’actuel secrétaire général.
Déclaration de guerre aux chinois
Un autre événement relatif à un litige s’est également produit dans le centre ville, dans la matinée d’hier. Il s’agit de la fermeture forcée d’un bâtiment sis à Soarano. Une forte délégation composée de l’équipe de la direction juridique et contentieux, des polices nationale et municipale et un huissier de justice a fait une descente pour appliquer la décision de fermeture. Selon les informations recueillies auprès de la CUA, cette mesure a été prise suite à une plainte déposée par le propriétaire du bâtiment. En effet, une descente d’un inspecteur d’hygiène de la Bmh a permis aux responsables de prouver que la maison est dans un état de dégradation avancé et ne respecte plus le code de santé publique. L’arrêté municipal n° 129 – cua/cab.16 a interdit l’habitation dans le ce bâtiment. Pourtant, un locataire qui a tenu une commerce a refusé de quitter les lieux, d’où cette fermeture obligatoire dirigée par un huissier. La réouverture du bâtiment est envisageable après que le propriétaire effectue les travaux de réparation nécessaires, selon la CUA.
Dom