Enlèvement d’enfant – Les témoins allaient brûler vif le kidnappeur
Une tentative d’enlèvement d’enfant avait été déclarée dans la ville d’Antananarivo, hier. D’après les informations reçues, l’action s’est déroulée dans un Jardin d’enfants situé à Antsobolo. Au moment où tous les enfants étaient regroupés dans la cour, le kidnappeur en a profité pour s’emparer en douce de l’un deux. Celui-ci avait notamment promis une somme d’argent à la petite victime afin qu’elle se laisse faire et que personne ne se rende compte de l’enlèvement. Mais le plan du kidnappeur ne s’est pas déroulé comme il l’avait prévu.
Aucun scrupule
Dès que l’inconnu avait pris l’enfant dans ses bras, celui-ci s’est directement débattu. L’argent que le kidnappeur lui avait promis ne l’avait pas empêché de crier et de pleurer à chaudes larmes. Les responsables de l’école en question sont vite accourus, alertés par le vacarme que faisait l’enfant. L’inconnu, qui tenait encore la victime dans ses bras, a été arrêté. Les témoins oculaires étaient à deux doigts de le brûler vif en public mais les agents des forces de l’ordre sont arrivés pour les en empêcher. Les policiers se chargent actuellement de mener une enquête, et jusqu’à preuve du contraire la personne arrêtée est le présumé kidnappeur pris en flagrant délit d’enlèvement d’enfant. En effet, suite à un rapide interrogatoire faites par les agents de police, le suspect niait catégoriquement les faits et feignait de ne rien savoir à propos des accusations qui pèsent contre lui. Partout dans le monde, les rapts d’enfants ne datent pas d’hier et se pratiquent de plus en plus. Actuellement à Madagascar, les « ombay mitady » de plusieurs enfants, jeune filles et garçons circulent chaque jour sur les réseaux sociaux. Les kidnappeurs n’ont effectivement aucun scrupule à agir peu importe l’âge de la victime. Le 21 octobre 2014, un nourrisson a fait l’objet d’un enlèvement. Celui-ci avait été arraché de force des bras de la nourrice. Les actes de ce genre peuvent se dérouler à même pas 500 mètres de la maison des parents. Cela prouve, une fois de plus, que l’insécurité mine le pays. Personne n’est à l’abri des menaces qu’elle ait 7 ou 77 ans.
Athanase