Appel au dialogue – L’opposition réclame la liberté de manifester
Juste après la clôture du sommet du Comesa, l’opposition a réagi en réponse à l’appel à la stabilité du président Hery Rajaonarimampianina. A la pace d’une table ronde, les politiciens réclament tout simplement la liberté de manifestation afin que le peuple puisse exprimer directement son avis concernant le mode de gestion du pays.
L’opposition a fait la relation entre l’inexistence de la liberté d’expression et le phénomène de la révolte populaire. Il précise que le peuple se soulève puisque l’Etat interdit toute manifestation de rue. En effet, l’opposition n’a pas tort puisque le régime réplique avec le déploiement massif de force de répression comme réponse à la requête populaire. Le cas de Soamahamanina en est un exemple concret. Les éléments en treillis sous la commande de l’Emmoreg ont violement dispersé les manifestations organisées par la population locale qui n’ont aucune relation avec la politique. Jusqu’à maintenant, des simples citoyens sont encore en prison pour avoir sauvegarder leurs terres ancestrales.
Respect du mandat présidentiel
De leur côté, les parlementaires Hvm se sont réunis, hier après-midi au siège de leur parti à Antanimena. Ils ont soutenu la position du régime qui condamne fermement toute forme de déstabilisation. Les sénateurs Hvm campent également sur cette position en demandant le respect du mandat présidentiel qui ne se terminera qu’en 2018. Pourtant, ces élus que depuis l’arrivée du parti politique Hvm au pouvoir, personne n’a eu l’autorisation de s’exprimer dans la rue, sous peine d’intervention répressive de la part des forces de l’ordre. Même les réunions en salle comme les mouvements organisés par « Malagasy mivondrona ho an’ny fanorenana ifotony » (MMF), et « Mitsangana ry Malagasy » (M-MRM) au gymnase de Mahamasina le 24 septembre dernier ont été interdites par la préfecture de police. Malgré ces mesures, l’opposition ne baissent pas les bras et insistent sur le fait que le régime doit être dissout avant la fin de l’année afin de pouvoir organiser une élection présidentielle anticipée. Avec tous les scrutins déjà organisés par les actuels dirigeants, les autres partis en dehors du pouvoir n’ont plus confiance en la voie des urnes.
Dom