Toamasina – Un professeur pris en flagrant délit de vente d’arme
Une vente au noir d’arme artisanale malgache a été découverte par les agents de police de la ville de Toamasina, le mardi 18 octobre. Le coupable a été pris sur le fait et identifié comme étant un professeur à l’école publique Augagneur de la ville. D’après les informations reçues, ce dernier ne servait que d’intermédiaire direct pour la vente, et le véritable propriétaire de l’arme se trouve à Vavatenina. Les agents des forces de l’ordre ont bien entendu gardé le suspect en garde à vue en attendant les résultats de l’enquête et la confirmation de cette information. Une vente au noir d’arme à feu, dans une ville où l’insécurité se trouve à son apogée, est un risque qu’il ne faudrait pas prendre.
Autorisation légale
Au cours de toutes ces arrestations effectuées par les forces de l’ordre de la ville de Toamasina, il a été constaté que les bandits, qu’ils soient des cambrioleurs ou des voleurs à la tire, sont presque tous en possession d’armes à feu ou d’armes blanches durant leur attaque. Les sabres à lame très tranchante étant celles les plus en vogue. Les agents de police de la ville ont reçu une information d’une personne de bonne foi, les alertant de la recherche d’un acheteur pour une vente d’arme à feu. L’enquête a directement été ouverte et un piège a été élaboré. En effet, ces agents de police avaient réussi à trouver la piste du vendeur, et ce l’ayant contacté et se faisaient passer pour un acheteur potentiel. Un accord a été fait. Le jour J, le marchand d’arme avait été pris sur le fait sur le lieu convenu lorsque le prétendu acheteur s’est approché de lui. Celui-ci était encore en possession d’une arme artisanale malgache ainsi que de balles au nombre de 30, et un calibre de 9 millimètres. Les objets se trouvent actuellement sous la garde des agents de la gendarmerie nationale de la ville de Toamasina. La possession d’arme à feu nécessite une autorisation légale, et la vente au noir de ces objets favorise encore plus l’augmentation des attaques de bandits. D’ailleurs, selon les experts, les dégâts matériels et physiques causés par une arme artisanale est beaucoup plus importante que les armes habituelles. De nombreux malfaiteurs avaient déjà été arrêtés en possession de ces outils par les forces de l’ordre. L’enquête se poursuit actuellement pour mettre la main sur le présumé propriétaire qui se trouve à Vavatenina.
Athanase