Délestage – Plusieurs quartiers dans le noir
Un certain nombre de quartiers de la capitale souffrent de coupures intempestives de courant électrique ces dernières semaines et cela a pris de l’ampleur depuis dimanche dernier. La pluie qui est tombée dans la Capitale dans la soirée de dimanche dernier a fait des dégâts. Plusieurs quartiers de la capitale sont plongés dans le noir une fois la nuit tombée et le courant n’a pas encore été rétabli dans la journée d’hier lundi. D’Iavoloha à Ambohimanarina, en passant par Itaosy et une partie du quartier d’Ambolokandrina, la coupure d’électricité perdure. Chose curieuse, seule une partie des quartiers souffre de cette coupure. « Dès que la pluie a commencé à tomber, une défaillance au niveau du courant a été enregistrée. La tension baisse subitement puis le courant est totalement coupé depuis le début de soirée de dimanche dernier. Une quinzaine de minutes après, le courant est totalement coupé et n’est pas revenu jusqu’à maintenant (ndlr : hier à midi) », confie une mère de famille habitant à Antsahamamy-Ambolokandrina. Aucune explication émanant de la Jirama n’est pourtant reçue concernant cette coupure. Des abonnés ont essayé d’appeler la Jirama dans la journée d’hier mais leur ligne restait injoignable. La plupart des ménages dans cette partie de la capitale ne se sont pas du tout préparés à cette coupure de courant. Et comme par magie, une pénurie de bougie est constatée auprès des boutiques de quartiers, sans doute parce que certains ont jugé utile de faire des provisions. Et, faute de bougie, les torches des téléphones portables sont utilisées pour s’éclairer. Mises à part les coupures de courant, bon nombre de quartiers souffrent également de la faible tension de courant. « Nous ne pouvons pas regarder la télévision ou brancher d’autres appareils électroménagers le soir notamment entre 18 et 20h à cause de la faible tension. Les ampoules n’émettent qu’une faible lueur », explique une mère de famille à Ambolokandrina. Ce ne sont pas seulement les ménages qui sont plongés dans le noir chaque soir. On enregistre également une défaillance au niveau de l’éclairage public. Plusieurs quartiers se trouvent ainsi dans le noir. La plupart des poteaux de la Jirama sont dépourvus de leur ampoule. Presque la majorité des quartiers de la capitale sont concernés par cette situation. Ce problème au niveau de l’éclairage public, selon les explications, est dû au vol de câbles et ampoules. Pour le moment, aucune mesure n’est prise pour sécuriser ces biens publics ; à preuve le phénomène ne cesse de s’amplifier.
M. S.