Saison des pluies – Aggravation de la dégradation des routes
C’est la troisième fois au cours de cette année 2013 que l’axe menant de l’immeuble Ny Havana aux 67ha à Andohatapenaka a été réhabilité. Quelque mois seulement après la réfection, des nids de poule se forment déjà et ce sont toujours les parties réhabilitées qui subissent cette dégradation. Plusieurs autres quartiers connaissent également une dégradation avancée des infrastructures routières. Et cela n’a fait que s’aggraver depuis l’avènement de la saison des pluies. A Antanimena, un nid de poule s’est récemment formé et cela commence en ce moment à s’élargir. A Ambohijatovo, un grand trou rend difficile la circulation et faute de prise de mesures immédiate émanant de la Commune urbaine d’Antananarivo, il risque de devenir une véritable fondrière. Apparemment, le trou aurait été causé par l’affaissement de la terre sous le bitume. A Andohanimandroseza, la route ne cesse de se dégrader. Les nids de poules ont commencé à se former depuis la saison des pluies de l’année dernière mais aucune mesure pour la réfection de cet axe n’est prise jusqu’à maintenant. L’état de cette route empire de jour en jour car mis à part les trous, des tonnes de boues s’y amoncèlent après quelques heures de pluies. Et depuis quelques semaines, les automobilistes qui empruntent cette route ne trouvent presque plus de passage où circuler à cause d’un affaissement qui traverse la chaussée. « Lorsque les eaux montent, nous évitons d’aller dans cette partie de la ville car cela risque d’endommager notre véhicule surtout avec la présence de cet affaissement. Sans parler des embouteillages que cela occasionne car on ne peut plus circuler qu’à sens unique », lance un chauffeur de taxibe. Lorsque la pluie tombe, les voitures légères ne peuvent pas emprunter cet axe routier à cause de la montée des eaux et de la boue.
4 heures de trajet
Depuis le début des travaux de réfection de la route aux 67ha, les riverains se plaignent des bouchons monstres dans cette partie de la capitale. « Nous mettons près de 4 heures pour effectuer le trajet Talatamaty-67ha. Si on veut arriver à l’heure au bureau, il faut partir très tôt. Mis à part les embouteillages, les mêlées aux arrêts de bus s’ajoutent aussi au calvaire des riverains », déclare une mère de famille habitant à Talatamaty. Les usagers ne peuvent utiliser que la moitié de la chaussée durant les travaux qui vont encore durer quelques semaines.
M. S.