Une petite fille de 1 an et demi est décédée le mercredi 2 novembre dernier, après avoir été violemment battue par son propre père. Le drame est survenu à Ambohimitsinjo, commune rurale Antsirabe nord, district Vohémar. D’après les informations reçues, le père biologique de cette petite était accro à la drogue et devenait souvent intraitable lorsque cela lui prenait. Les cris et les pleurs de la fillette avaient alerté la famille endormie, ainsi que les voisins qui sont immédiatement venus. Le père n’avait aucun problème mental, excepté le fait d’avoir abuser des joints. Or, ces substances illicites causent généralement des troubles psychotiques qui nuisent à la santé mentale de la personne. La tragédie de ce jour s’est déroulée aux environs de 7 h du soir au moment où la maison était calme. La petite fille de 1 an et demi ainsi que les autres membres de la famille dormaient à poings fermés. Le père s’est rendu auprès de l’enfant, l’a prise du lit et l’a emmenée dehors dans le seul but de la brutaliser.

Massacre

En tant que pays oriental, Madagascar, de même que la Chine ou l’Inde, accorde autant de respect pour les mœurs et les coutumes autant que pour les lois qui régissent les lieux. L’importance des ancêtres et des adultes est une chose qu’il ne faut pas minimiser. Les parents ont donc tout à fait le droit de punir leurs enfants en cas de désobéissance de leur part. Toutefois, la violence extrême est une chose rare. Sans compter que le père avait usé de toutes ses forces pour tabasser le bébé en question. Un enfant qui savait à peine marcher. Il n’y avait aucune raison apparente pour expliquer cette brutalité soudaine du père de famille. Seul l’esprit endommagé par la drogue de la personne est à blâmer dans cette affaire. Non seulement ces substances dangereuses entrainent une perturbation physique et mentale, mais elles suscitent également une dépendance qui provoque des effets à longue durée sur le système nerveux. Ce soir là, le père de famille avait pris plusieurs minutes pour frapper la petite avant que les secours ne viennent. Celle-ci était inconsciente au moment où les voisins sont arrivés sur les lieux. Le transport à l’hôpital le plus proche a été effectué, mais la petite avait déjà perdu la vie entre les mains de sa brute de père. Bien entendu, la vindicte populaire étant la mode actuellement, les membres du fokonolona étaient à deux doigts de lyncher le coupable de cette tragédie. Les autorités sont vite arrivées pour empêcher le massacre et ceux-ci avaient ensuite embarqué le drogué.

Athanase