Etablissement public – Un pauvre mis ouvertement sur la touche
Les habitants de la ville de Toamasina ont été une fois de plus outragés du comportement des responsables de l’hôpital de leur région. Communément connu sous le nom d’hôpital be. En effet, un individu aurait trouvé la mort dans l’établissement public le jeudi 3 novembre 2016. Après avoir été blessée suite à une attaque de voleur à la tire, la personne y avait été transportée. D’après les témoins oculaires, l’accueil du malade s’est déroulé sans encombre. La prise en charge était rapide, le blessé n’avait nul besoin de faire la queue comme tout le monde et une ordonnance lui avait été délivrée immédiatement. Cependant, une minute avait suffi aux responsables pour découvrir que le jeune blessé était en fin de compte un tireur de cyclo pousse de la ville. D’après les informations reçues, les responsables de cet hôpital auraient directement changé de ton, de comportement et d’organisation après avoir eu vent de ce détail.
Rang social
Ce jour-là, l’individu a directement été mis de côté et marginalisé en raison de sa situation sociale. Ce n’est pas la première fois que les habitants de la ville de Toamasina se plaignent du comportement déplorable de certains employés de l’hôpital en question. D’ailleurs, la population malgache toute entière n’est jamais entièrement satisfaite de l’organisation de certains fonctionnaires malgaches. Les fourchettes de l’heure à laquelle ils effectuent leur travail ne sont pas respectées. Ils commencent comme bon leur semble et finissent de la même manière. Sans parler de l’air hautain souvent affiché par ces représentants de l’ordre public. Depuis des années que cela dure, les autorités malgaches ne prennent pourtant pas de mesures pour remédier au problème. Le comble c’est que ces responsables ne favorisent que ce qui peut les avantager au maximum. Comme on dit « chacun pour soi et Dieu pour tous ! ». Or tout le monde, de n’importe quel rang social, a besoin de soins médicaux ou de papiers civils. Mais compte tenu de la situation actuelle, les pauvres qui ne peuvent satisfaire leurs attentes personnels peuvent toujours attendre. Certes, Madagascar est un des pays les plus pauvres du monde mais le niveau de vie de chacun est tout à fait différent. Certains roulent quotidiennement en 4×4 tandis que certains ne peuvent même pas assurer les 400 ariary de frais de bus.
Athanase