Madagascar connait les pires impacts du changement climatique, à travers la sécheresse dans le sud ainsi que les cyclones très intenses. Lors de sa dernière visite au pays, John H. Knox, expert indépendant et rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme et l’environnement, a précisé que « Madagascar est l’un des pays les plus vulnérables au changement climatique dans le monde» et que « Les principaux émetteurs de gaz à effet de serre doivent agir rapidement pour mettre en œuvre et renforcer leurs engagements d’atténuation dans le cadre de l’Accord de Paris ». « En même temps, les pays développés doivent honorer leur engagement à fournir une assistance financière aux pays pour leur permettre de s’adapter aux effets du changement climatique », a-t-il ajouté.

John H. Knox a rappelé la relation entre le phénomène El Niño et la sécheresse qui fait 800.000 malnutris dans le sud de Madagascar.   « Cette terrible sécheresse est un signe avant-coureur d’événements futurs similaires. L’ élévation de la température va continuer à augmenter la fréquence et la gravité des sécheresses, ainsi que les phénomènes météorologiques extrêmes et la montée du niveau de la mer, qui va miner la capacité du peuple malgache à jouir de ses droits à la santé, à la nourriture, à l’eau et au logement, parmi tant d’autres ».

Il a également émis ses constatations concernant la destruction de la biodiversité malgache en soutenant que  « Le travail de ces communautés locales est un complément essentiel aux efforts déployés par les parcs nationaux de Madagascar pour protéger les espèces uniques du pays, qui continuent d’être gravement menacées, y compris par le trafic illégal pour satisfaire les marchés dans d’autres pays ». L’expert indépendant a souligné que la communauté internationale et le gouvernement de Madagascar doivent doubler leurs efforts pour lutter contre le trafic en tous genres, notamment de bois de rose et d’autres bois précieux, ainsi que des tortues marines.

Dom