ASBAL – Un programme pour une soixantaine d’écoles
Lancé le 31 octobre 2016, le Programme pilote d’alimentation scolaire basée sur les achats (Asbal) a pour but d’améliorer l’Etat nutritionnel et sanitaire des élèves et leurs performances scolaires. Elle vise également à réduire la pauvreté en milieu rural. Ce sont 60 écoles avec 21 270 élèves bénéficieront de ce projet pour une durée de 10 mois durant l’année scolaire 2016-2017. La ration est de 120 grammes de riz 3 fois par semaine, le maïs sera de la même quantité mais avec une fréquence de 2 fois par semaine. Dans la liste des denrées se trouvent également des légumes secs, des légumes frais, du sel iodé et fluoré et de l’huile. L’apport calorique sera de 683 Kcal/ration contre 608 Kcal pour la ration traditionnelle. Pour alimenter les achats, un fonds de 25 ariary par élève par jour est versé tous les trimestres pour les achats des denrées périssables. A rappeler que les achats se feront au niveau du marché local ou auprès des associations de petits paysans. Par ailleurs, il y aura aussi l’intégration stricte des activités complémentaires telles que le parasitage, le carnet de santé, ou l’éducation nutritionnelle. Le coût total du projet s’élève à la somme de 2 000 000 d’Usd.
Etant un programme en tout début de lancement, toutes les écoles n’ont pas encore été concernées par ces cantines scolaires. Néanmoins, les zones bénéficiaires de ce projet pilote ont été choisies pour leur vulnérabilité alimentaire, comme l’Atsimo Andrefana, l’Androy et l’Anôsy. Mais le ministère de l’Education nationale envisage de mettre en œuvre le programme à l’échelle nationale pour l’année scolaire 2017-2018. D’ailleurs, ceci consistera à mettre en œuvre un programme qui renforce la durabilité et l’appropriation nationale au niveau central et communautaire ainsi qu’à alimenter les politiques et stratégies futures du Men et en particulier le Plan sectoriel de l’éducation en 2017-2021. Toutes ces nouvelles mesures ont pour objectif, à long terme, d’améliorer la qualité de l’éducation à Madagascar et de faire augmenter le niveau des élèves à l’école. Pour l’instant, ce programme retient surtout les élèves à l’école.
Seheno Kely