Consommation – Raréfaction de la viande de porc
La plupart des produits de première nécessité connaissent actuellement une hausse de prix. Parmi ceux-ci, on peut citer en particulier la viande de porc. Le kilo s’achète en ce moment à 9 000 ariary contre 8 000 ariary auparavant. Les morceaux de choix comme les côtelettes ou les jambons s’achètent à 10 000 ariary, selon les prix affichés auprès des boucheries aux Pavillons d’Analakely. Selon les bouchers, cette hausse est due à la rareté de la viande de porc sur le marché. « Le problème est rencontré chaque année. Mais cette année, il est survenu très tôt car auparavant, cette rareté de la viande de porc n’apparait que vers la moitié de ce mois de janvier jusqu’au début du mois de février », explique un boucher aux Pavillons d’Analakely. A cause de la pluie qui s’est abattue sur presque tout le territoire de la Grande Ile, la plupart des infrastructures routières connaissent une dégradation. Les véhicules transportant les porcs ont des difficultés à circuler sur ces routes et sont retenus dans les brousses. Et cette rareté va encore empirer avec l’arrivée des cyclones. « Nous nous contentons actuellement de porcs qui proviennent des éleveurs habitant à Antananarivo et ses environs. Certains bouchers élèvent également des porcs et cette période constitue une occasion pour les vendre », poursuit notre interlocuteur. Cette hausse de prix a déjà influé sur le prix du plat de riz auprès des gargotes et autres points de restauration. Dans un restaurant sis à Antanimena, une hausse de 400 ariary sur les plats de riz est enregistrée depuis lundi dernier. La clientèle dudit restaurant a été surprise de cette hausse car aucun avertissement n’a été lancé.
Les légumes également
Cette saison de pluies constitue chaque année une occasion pour la hausse des prix des produits de première nécessité. Ainsi, les prix des légumes ont également connu une hausse ces derniers temps. « Des brèdes à 500 ariary ne sont plus suffisantes pour ma famille alors que la même somme suffisait auparavant amplement », déplore une mère de famille. Avec la pluie qui est tombée ces derniers temps, les cultures de légumes dans la Capitale et ses périphéries sont détruites, entrainant cette hausse de prix. « Le coût élevé du transport n’est pas fait pour arranger les choses. Nous nous approvisionnons au marché de Namontana et pour arriver à Analakely, il faut dépenser beaucoup d’argent pour le transport. Mis à part le tarif pratiqué par les bus, il faut également payer ceux qui transportent les marchandises depuis l’arrêt de bus jusqu’au marché », déclare un marchand de légumes à Analakely. Le kilo de carotte s’achète en ce moment à 1 500 ariary contre 1 000 ariary auparavant.