C’est dans la matinée d’hier que les agents de la Commune urbaine de Toamasina ainsi que les pompiers sont venus récupérer le corps d’un défunt dans le quartier de Mangarivotra. En effet, le cadavre d’un homme a été retrouvé sous le pont le dimanche 6 novembre 2016. Mais les autorités avaient mis quatre jours entiers avant de venir le récupérer, d’autant plus que le défunt n’avait aucune famille pour venir le prendre et l’enterrer. Quatre jours où les habitants et vendeurs de Mangarivotra ont dû supporter l’odeur pestilentielle qui se dégageait du cadavre. D’après les témoins oculaires, certains propriétaires des magasins aux alentours avaient carrément fermé boutique.

Catastrophe

Le dimanche  6 novembre dernier, les passants avaient découvert le corps inerte et sans vie d’un homme d’une trentaine d’années. Pour une raison que l’on ignore encore jusqu’à présent, l’individu avait perdu la vie sous le pont de Mangarivotra où il semblerait qu’il avait élu domicile depuis des mois. Les jours sont passés, ni les autorités ni les pompiers ni les agents du Bmh ne sont venus récupérer le corps du défunt. Ce n’est que quatre jours après, lorsque les habitants du quartier avaient été envahis par une mauvaise odeur permanente que les pompiers ont décidé de venir sur les lieux. D’après les renseignements reçus et l’explication de ces agents, une tombe aurait déjà été créée à l’intention du défunt à Mangareza depuis le lundi 7 novembre 2016, mais ceux-ci étaient encore submergés par le travail et ne pouvaient absolument pas se déplacer. D’ailleurs, d’après les dires de certains d’entre eux, l’ambulance était encore endommagée et il leur était donc impossible d’effectuer le travail correctement. C’est une chose fréquente chez les pompiers depuis quelques temps. Que cela soit durant de graves incendies ou dans le cas de décès sur la voie publique. Dans le cas d’incendie, les pompiers mettent actuellement plus de 3 heures à venir aux secours des sinistrés. Particulièrement lorsque le lieu de la catastrophe ne se trouve pas dans le rayon de la commune qu’ils prennent en charge. Le manque de moyens est la cause principalement avancée par les concernés. Par ailleurs, les habitants de Mangarivotra ont été plus qu’indignés de cette mauvaise organisation des autorités malgaches. Les agents du Bmh qui sont censés être sur les lieux à la minute où le cadavre a été découvert, n’étaient pas présents eux non plus.

Athanase