Toamasina – Mesure radicale contre les bandits
Des mois sont passés, les autorités malgaches ne trouvent toujours pas de solution adéquate pour limiter le nombre des bandits et des récidivistes dans les régions de Madagascar. Ceux-ci courent les rues après leur arrestation et se donnent toujours une deuxième chance d’accomplir une nouvelle fois leurs méfaits. C’est d’ailleurs la principale raison de la colère permanente de la population ainsi que de l’augmentation des cas de vindicte populaire. Certains avaient déjà eu l’autorisation verbale du responsable de leur région, permission de battre à mort tout dahalo qui serait pris en flagrant délit de vol. Dans la ville de Toamasina particulièrement, des mesures radicales ont été prises à compter d’aujourd’hui. En effet, les agents des forces de l’ordre de la ville portuaire ont pris la décision de ne plus plaisanter avec les malfrats, donc de déposer une marque sur chaque bandit qu’ils arrêtent.
Rien ne va plus
D’après les dires des responsables, les malfrats n’auront droit qu’à deux chances. Lors de la première arrestation, il leur sera enlevé un bout de l’oreille droite. Au moment de la deuxième fois, une autre marque de plus sera apposée. Cependant, les agents des forces de l’ordre ne se gêneront pas d’ôter la vie aux récidivistes. Les forces de l’ordre ne comptent plus prendre en compte le respect des droits de l’homme dans la mesure où les bandits eux-mêmes n’ont aucun respect pour les autres. Toujours d’après ce responsable, les habitants de la ville de Toamasina ont tout à fait le droit de vivre en toute tranquillité sans avoir à s’inquiéter continuellement de la présence de ces malfrats. La question est de savoir si ce sont les magistrats qui sont réellement incompétents ou si le fait d’être un bandit est un gène qui se transmet à chaque génération ? Car leur nombre augmente sans cesse même si des arrestations et des exécutions ont lieu chaque jour. La situation ne semble pas s’arranger de sitôt, et à quelques jours du sommet de la Francophonie, rien ne va plus. C’est à croire que l’intention des autorités de faire les choses bien ne fait que ressortir le mauvais côté de la population malgache.
Athanase