Sécurité et francophonie – Stricts contrôles des véhicules
A l’approche du sommet de la francophonie qui devra se tenir à Antananarivo du 22 au 26 novembre prochains, la police nationale déploie une gigantesque équipe pour renforcer les contrôles des véhicules qui circulent dans la capitale. A part les routines vérification des papiers des taxi-be, les forces de l’ordre deviennent de plus en plus vigilantes contre les voitures de sport. « Les contrôles systématiques se font dans tous les carrefours, ainsi que dans les arrondissements. L’objectif est d’assurer que tous les véhicules circulant dans la capitale sont en règle », raconte un agent interviewé près de Tsaralalàna. Dans la plupart des cas, la quasi-totalité des voitures arrêtées au hasard ne présentent aucun problème.
Trafic d’influence et tentative de corruption
Les agents de la circulation déplorent l’attitude de certains automobilistes qui refusent de se soumettre aux ordres établis. « Certains conducteurs contestent tout simplement de présenter les papiers de leurs véhicules. Ils osent même nous menacer d’appeler nos supérieurs. Pourtant, après de sérieuses explications, les chauffeurs montrent, à contrecœur, leurs papiers qui sont en règle », raconte le policier.
Cette mesure de contrôle serait entrée pour le maintien de l’ordre dans le cadre de la préparation de l’accueil du sommet de la francophonie. A part les voitures particulières, les agents de la circulation et les motards ciblent également les conducteurs de scooters. Ces derniers considèrent cela comme « abus de pouvoir et tentative de corruption ». En effet, certains agents acceptent l’arrangement « à l’amiable » pour fermer les yeux devant l’irrégularité. Pourtant la corruption coûte entre Ar 5.000 et Ar 50.000 alors que la contravention est à Ar 2.500. Les indignations commencent également à s’élever contre les motards. Pas plus tard qu’hier, un agent à bord d’une moto a obligé une voiture de location, ayant à son bord des catholiques, à lui donner une lettre d’autorisation du prêtre.
Dom