Kianjan’ny Kanto – Rossy séduit avec le nouveau concept « ô Rakoto »
Un nouveau concept venant tout juste d’être annoncé par son initiateur, le cabaret « ô Rakoto » semble déjà séduire les fêtards et les amateurs de bonne musique de la Capitale. C’est dans l’objectif de donner plus de charme et de visibilité au lieu culturel qu’est le Kianjan’ny Kanto mais aussi pour donner aux noctambules un rendez-vous hebdomadaire pour se défouler autour d’un cabaret convivial que Rossy et ses complices ont décidé de mettre sur pied ce projet.
L’ouverture officielle s’est ainsi déroulée comme prévu vendredi dernier. Malgré la pluie ayant déjà menacée dans l’après-midi qui a finalement fini par tombée, le groupe Rossy a réussi à enflammer le public pour l’occasion. Un grand chapiteau était d’ailleurs mis en place pour assurer ce genre d’incident. En tout cas, les inconditionnels, malgré le mauvais temps sont venu nombreux pour assister aux retrouvailles. Des personnages publics issus de différentes parties politiques ont même honoré de leur présence la cérémonie. Accompagné par son instrument de combat, l’accordéon, Rossy accompagné par ses complices de scène n’ont pas tardé à donner la première note vers 21h30. Entamant avec des chansons connues notamment « Satriko », « Na dia lavitra » ou encore la fameuse « Soamalala », la formation n’a pas attendu longtemps pour faire bouger l’assistance avec son Tapolaka. Même s’agissant d’un cabaret, les noctambules ne pouvaient pas s’empêcher de danser sur la piste avec la mélodie des instruments à vent rugissant du vrai « Bapampa ». Après quelques morceaux, places au slow avec « Sitraka », chanter au duo par le couple Rossy-Joséphine. Une chanson d’amour parlant de fidélité qui a fini par une demande de bisous par le public. Mais le public n’a encore rien vu. Arrive un moment où les membres de la formation se faufilent dans la foule, avec leurs instruments respectifs, lançant des petits pas de danse. Ceci pour émerveiller l’assistance pour qu’il se sente plus concerné dans le jeu.
« C’est un nouveau concept attirant. Rossy se fait rare ses derniers temps et c’est une occasion pour les fans de le voir sur scène… de plus près que d’habitude. Ce genre de village culturel contribue également à la promotion de tout ce qui est culturel et artistique Malagasy car on sait que des cabarets sont au programme tous le vendredi et le samedi, et pour le dimanche, la scène serait à l’honneur des Mpihira Gasy et des adeptes d’arts martiaux traditionnels comme le Moraingy. C’est un lieu à découvrir absolument », explique Tendry Razanakolona, un fan aguerri de la soirée. En effet, la soirée a plu à tous et a permis de se décompenser à maximum. Le groupe a fait un remake le lendemain c’est-à-dire le samedi. Sûrement le même refrain mais pas la même ambiance.
Tahiana Andrianiaina