Région Analamanga – La sécurisation a débutée
La question de la sécurité du 16ème sommet de la Francophonie qui se tiendra à partir d’aujourd’hui à Antananarivo, a mobilisé toute l’Administration publique malgache et la région Analamanga, concernée de près, n’est pas en reste. Comme il a été annoncé, les responsables au niveau de la région avec le Chef de région Ndranto Rakotonanahary ont procédé à la fin de la semaine dernière à une première distribution des uniformes destinées aux « Vaomieran’ny fandriam-pahalemana » ou Comité de vigilance. Ceux dans les arrondissements de la Capitale, à savoir le premier, le quatrième, le cinquième et le sixième, ont été les bénéficiaires de cette première vague. Au total, 134 fokontany ont donc reçu le 18 novembre dernier ces uniformes destinées aux volontaires des « Vaomieran’ny fandriam-pahalemana » dans les quatre arrondissements. « Du fait qu’il s’agit d’une question de sécurité, la Région Analamanga, la préfecture d’Antananarivo ainsi que la police nationale travailleront de concert durant l’évènement », a assuré le Chef de région. Aussi, les comités de vigilance seront en étroite collaboration avec les éléments de la police nationale. Rappelons que ces volontaires seront également dotés de téléphones portables pour faciliter leur communication avec les forces de l’ordre, notamment la police nationale. Ils seront éparpillés dans différents quartiers de la capitale, selon toujours les responsables au niveau de la région Analamanga. Leur rôle consistera surtout à la transmission des informations aux autorités compétentes et non pas à suppléer à ces derniers ou à la police. Il est à souligner que selon la région Analamanga, la tenue du sommet de la Francophonie à Antananarivo représente une opportunité pour initier une bonne pratique. « Ces efforts seront pérennisés au-delà de la semaine que durera le 16ème sommet de la Francophonie », a affirmé le Chef de région. La sécurité dans la capitale relève en effet d’un défi constant, sommet ou pas. A travers ce genre d’initiative, la population pourrait avoir une lueur d’espoir face aux actes de banditisme dont elle souffre chaque jour. Dans tous les cas, la sécurisation a bel et bien débutée pour la région Analamanga.
Ny Aina Rahaga