L’événement passe, mais les infrastructures et la population restent. Certains politiciens réclament la continuité des efforts déjà entrepris pour faire durer les résultats.

Saraha Rabearisoa présidente du parti libéral démocrate (Pld) adopte la critique constructive face aux mesures mises en place pour  l’accueil du sommet de la francophonie.  Ce co-leader de l’alliance républicaine de Madagascar (Armada) qui est plutôt une plate forme de l’opposition réclame la continuité des mesures prises pour embellir l’image du pays durant ce XVIe sommet de la francophonie. Cette position va dans le sens du maintien des efforts déployés pour l’embellissement des infrastructures publiques de la Commune urbaine d’Antananarivo (Cua).

La position de Saraha Rabeharisoa  semble être logique puisque l’Etat a pu démontrer sa capacité de faire l’impossible pour donner un semblant de développement au pays. Les travaux réalisés restent quand même de la réalité et nécessitent des entretiens afin qu’ils puissent durer.

De leur côté, les responsables auprès de la municipalité d’Antananarivo font semblant de ne pas s’associer à l’accueil du sommet. Malgré que la réunion se déroule dans la commune Ivato, il ne faut pas oublier que la majorité des invités côtoient quotidiennement  la capitale pendant leur passage à Antananarivo.

Pour montrer indirectement son malaise vis-à-vis du sommet de la francophonie, la Cua, à travers son service communication, essaie de détourner l’attention du public par d’autres programmes tels que la continuité du mois de l’impôt, des travaux de curage dans les arrondissements ainsi que des événements culturels et sportifs.

Chez les dirigeants, le Premier ministre a déjà promis que toutes les dépenses relatives à l’accueil du sommet sont déjà prévues dans la loi des finances 2016, et qu’un rapport précis sera effectué après la clôture de cet événement. Par contre, le pouvoir exécutif évite de toucher mot  à l’implication de la Commune urbaine d’Antananarivo dans les préparatifs. L’unique domaine où la municipalité et l’administration étatique se trouvent  sur la même longueur d’onde est l’assainissement de la circulation de la capitale contre les charrettes et pousse-pousse.

Dom