BCMM – 3 000 permis miniers en vigueur
« Le permis d’exploitation ne représente actuellement que 10% des permis en vigueur. Sur les 3 000 permis qui existent actuellement, 30% sont réservés aux petits exploitants, 60% des permis de recherche et 10% des permis d’exploitation. C’est le bureau des cadastres miniers ou Bcmm qui gère depuis 16 ans la délivrance des permis » explique Jean Romain-Randrianarisoa, ingénieur des mines et membre du conseil d’administration du bureau de cadastre minier et président de l’association des ingénieurs miniers de Madagascar. La Grande île compte 1 700 000 carrés miniers dont 512 000 constituent des zones protégées. A part les 190 000 carrés pour les permis en mouvement et qui attendent encore la signature, 766 000 sont encore disponibles. Les demandes de permis en souffrance sont évaluées à environ 1 600.
Premier venu, premier servi
« En fonction du type de permis, chaque opérateur peut demander entre 100 à 10 000 km2 de superficie. » souligne toujours Jean-Romain Randrianarisoa. Le secteur minier dans le pays connait un revirement car il est passé de la phase de recherche à la phase d’exploitation. Depuis la suspension de la délivrance de cette autorisation durant la période de la Transition, 1 337 permis attendent encore la signature. 270 actes ont été signés. « En matière de délivrance de permis minier, le principe ‘premier venu, premier servi’ reste en vigueur. Les réformes du code minier est en cours et la démarche inclusive est envisagée.» déclare le directeur général du bureau des cadastres miniers de Madagascar, David Ratsimbazafy. Et lui d’ajouter : « des campagnes de sensibilisation, de promotion de la transparence et d’information sur les avantages des exploitations minières seront organisées avec les médias dans les districts et régions. » Pour rappel, le pays compte près d’un million de petits exploitants miniers.
Recueillis par FR