Wawa – Une tournée française…triomphale
Il est en train de réaliser son rêve. Wawa, depuis qu’il a pris le micro, avait comme objectif de promouvoir le Salegy partout dans le monde. Actuellement, ce rythme est de plus en plus connu, surtout en France où l’artiste effectue des tournées année par année. A chacune des prestations du prince du Salegy, les Français dansent et chantent sur les belles mélodies propres à la Grande île. Sollicité par les organisateurs étrangers, Wawa vient d’effectuer une tournée à succès en France. Le groupe vient tout juste d’atterrir sur le sol malgache hier et n’a pas manqué de faire part de la réussite de son voyage qui a débuté le 5 octobre dernier. « Une douzaine de concerts étaient au programme dans les villes de Paris, Lyon, Marseille, Quimper, Colmar, Toulouse, Poitier, Bordeaux, Rennes, Grenoble et Limoges. Les endroits où je me suis produit étaient à chaque fois pleins à craquer et surtout bouillants. Tout le monde a passé un bon moment dans une ambiance chaude et conviviale. Mais ce qui était impressionnant, c’était le show qu’on a donné à Paris. Nous avons constaté la présence d’Africains, d’Européens et de Malgaches issus des pays européens. C’était un honneur pour nous de voir que beaucoup s’intéressent à notre musique », rapporte le chanteur. Et lui d’ajouter « Comme s’ils parlaient notre langue. C’était hallucinant, les morceaux étaient repris en chœur par l’assistance avec des pas de danse. Du salegy malagasy comme ils aiment le dire ». Mais c’est cette aventure qui touche à son terme. Le groupe Wawa, de retour au pays, s’attaque déjà aux spectacles locaux. A l’affiche d’un grand spectacle à Analanjirofo ce samedi et dimanche, la formation mettra ensuite le cap sur l’île Sainte-Marie pour s’y produire les 1, 2 et 3 décembre prochains. C’est pour y organiser un festival Somaroho, suite à la demande de nombreux admirateurs. Un grand spectacle « Faradoboka » sera par la suite donné pour le public tananarivien le 9 décembre puis pour les habitants de Tamatave le lendemain.
T.A.