Une sévère dispute a éclaté entre un individu de nationalité française et un conducteur de taxi de la ville d’Antananarivo, le mercredi 23 novembre 2016. La scène s’est déroulée à Analakely, dans la capitale, non loin de l’hôpital des enfants, aux heures de pointe où l’embouteillage persistait sur cette partie de la ville. D’après les informations reçues, le conducteur français disait avoir été heurté par le taxi en question. Toutefois, lorsque le chauffeur de taxi est sorti de sa voiture beige pour s’expliquer avec sa soi-disant victime, le Français l’avait directement assommé avec un Big boss. Les témoins oculaires, qui avaient assisté à toute la scène, se sont immédiatement rapprochés des protagonistes. La colère à l’encontre du français montait, et une énième vindicte populaire planait dans les parages. En l’espace d’une seconde, la situation a évolué. Les témoins s’attroupaient dans le but de protéger le chauffeur du taxi-ville.

Arrangement

L’altercation entre les deux conducteurs s’est déroulée non loin du commissariat d’Analakely. Ce qui avait permis aux agents de police de cette section d’être directement avertis de la situation. Quelques éléments sont venus sur les lieux, afin de rétablir l’ordre et d’empêcher le lynchage du français. Lequel avait eu raison de l’autre ? La réponse reste à découvrir dans la mesure où chacun avait sa propre version de l’histoire. En tout cas, les forces de l’ordre les avaient emmené de suite au commissariat de police pour procéder à une enquête. D’après les informations reçues, le chauffeur de taxi de la ville d’Antananarivo nie avoir touché le véhicule du français alors que celui-ci n’avait pas daigné s’expliquer et avait directement assommé le chauffeur de taxi à l’aide d’un Big boss. Les agents de police ont écouté à tour de rôle la version de chaque partie et a conclu l’affaire par une entente entre les deux. Chacun ayant accepté de ne pas porter l’affaire devant la justice. La situation semble se dégénérer dans la capitale de Madagascar. Le temps des explications à l’amiable et des excuses polis en cas de faute ne sont plus à jour actuellement. A la moindre erreur émanant d’une personne, la victime monte directement sur ses grands chevaux et ne tolère parfois aucun arrangement. Par ailleurs, les témoins oculaires n’arrangent en rien les choses. Ceux-ci sont prêts à profiter de n’importe quelle occasion pour tabasser, hurler et infliger une correction, parfois même sans la moindre idée de la véritable cause du problème.

Athanase