Violence policière – La vérité au grand jour !
L’affaire de tabassage de la part de quelques agents de la police nationale dans la Commune rurale de Sabotsy Namehana vient de connaître un nouveau rebondissement. En effet, le résultat de l’autopsie réalisée sur la victime fait état d’une « confusion thoraco-abdominale » !
Précédemment dans l’affaire de la violence policière à Sabotsy Namehana, le corps du défunt dénommé Raharisaina Jean Robert avait été pris de la morgue pour son enterrement. Une voiture de police, immatriculée 5425 TBC, s’était rendu à la Hjra afin d’escorter la famille ainsi que le défunt à Andranovelona pour son dernier hommage. Bien entendu, le doute sur la cause du décès planait encore à ce moment précis dans la mesure où la version de la famille et celle des agents de police n’étaient pas du tout en accord. Aujourd’hui, le résultat de l’autopsie confirme que la cause du décès n’avait rien à voir avec l’état d’ébriété et la famine, comme le soupçonnaient les agents de police de Sabotsy Namehana. En effet le dossier du défunt, de référence 827/SAU/HJRA/BE, préciserait que la personne serait décédée suite à un « choc septique par péritonite aigüe généralisée post-traumatique (confusion thoraco-abdominale) ». Un choc relativement grave qui provoque une morte lente et cruelle de l’individu.
Action
Pour rappel, le dénommé Raharisaina Jean Robert avait subi une arrestation par les agents de police de Sabotsy Namehana le mardi 15 novembre 2016. Celui-ci avait trouvé la mort le lendemain même après avoir passé une nuit au poste de police de Sabotsy Namehana. D’après les dires des agents de police, celui-ci était ivre au moment de l’arrestation et détenait une quantité de drogue avec lui, d’où l’utilité de procéder à une enquête au préalable. Toutefois, certains témoins oculaires affirment qu’il y avait eu injustice et violence de la part de ces agents de police qui étaient en tenue civile ce jour. Les coups octroyés à la victime auraient été à l’origine du décès. Lors de la descente à la Hjra le mercredi 16 novembre 2016, un médecin responsable du cas avait évoqué la perforation de l’estomac du défunt. En effet un coup violent, voire plusieurs coups d’affilés, au niveau de l’estomac aurait endommagé l’intestin de la victime. C’est ce que le chirurgien urologue, responsable de l’autopsie, mentionne dans son document comme étant une « confusion thoraco-abdominale ». En France, les statistiques montrent qu’il y a 30% de chance pour qu’un individu ayant ce choc septique puisse en sortir vivant. A noter que la famille de la victime avait déjà porté plainte auprès de la brigade criminelle et des dossiers sur cette affaire sont déjà en leur possession, comme l’avait affirmé Randrianarison Germain, cousin de la victime. Celui-ci avait affirmé que l’action se fera en temps voulu !
Athanase